Recent developments in molecular biology have provided the clinician with opportunities to investigate a number of new biomarkers. This has led to an abundant literature reporting the biological role, the relation to survival, and the predictive value of treatment responses in adult glioma patients. Consequently, the clinician must assimilate a large amount of information, raising the question of the genuine role of these biomarkers in the daily care of these patients.

The authors report the data on biomarkers from the literature relevant to this context.

Molecular biology today sheds new and valuable light on the natural history of adult glioma, bringing to the forefront a number of therapeutic principles for glioma patients as a group. However, each of these biomarkers does not have sufficient power to amount to a criterion for individual patient therapeutics.

Biomarkers are not pertinent today for decision making, but the authors believe that the principle of including this approach in adult glioma workups must be encouraged as a promising means of study in the years to come.

Les développements récents de la biologie moléculaire offrent au clinicien la possibilité d’explorer des marqueurs biologiques nouveaux et nombreux. À la faveur de cette évolution une abondante littérature a rapporté le rôle biologique, la valeur pronostique propre, la valeur prédictive de réponse au traitement de nombre de ces paramètres. La question se pose alors de savoir quel est le « cahier des charges » raisonnable aujourd’hui pour qui prend en charge les patients adultes porteurs de tumeurs gliales.

Les auteurs rapportent les données de la littérature qui leur ont paru pertinentes, concernant les paramètres biologiques considérés comme d’intérêt dans ce contexte.

La biologie moléculaire apporte aujourd’hui un éclairage nouveau et précieux sur l’histoire naturelle des gliomes de l’adulte et a permis de faire émerger quelques principes thérapeutiques pour des patients en tant qu’appartenant à des groupes. Mais la valeur individuelle de ces indicateurs biologiques reste trop faible pour qu’ils puissent prétendre remplacer les critères de jugement cliniques et anatomopathologiques existants lorsque doivent être prises des décisions de traitement sur une base individuelle.

Si les indicateurs issus de la biologie moléculaire ne sont pas aujourd’hui utiles aux décisions individuelles de traitement, les auteurs pensent que le principe de l’installation de cette dimension de l’étude des tumeurs gliales de l’adulte mérite d’être cultivée et intégrée dans la pratique clinique, en tant que moyen d’étude prometteur pour les années à venir.