The French healthcare system is responsible for 8% of the national footprint. Achieving a net zero emissions scenario will require a 4–5 fold decrease of carbon emissions in the coming years. The carbon footprint of radiation therapy has not been specifically studied to date. In this review we summarize the content of the carbon footprint dedicated session at the annual meeting of the French society of radiation oncology (SFRO). We discuss the French healthcare system carbon footprint and its major drivers and our work on the estimation of the carbon footprint of external beam radiation therapy in the French setting. We developed a dedicated methodology to estimate the carbon footprint related to radiation therapies, and describe the main drivers of emissions based on a single centre as an example, namely patient's rides, accelerators acquisition and maintenance and data storage. Based on the carbon footprint calculated in our centres, we propose mitigation strategies and an estimation of their respective potential. Our results may be extrapolated to other occidental settings by adapting emission factors (kilograms of carbon per item or euro) to other national settings. External beam radiation therapy has a major carbon footprint that may be mitigated in many ways that may impact how radiation therapy treatments are delivered, as well as the national organization of the radiotherapy sector. This needs to be taken into account when thinking about the future of radiotherapy.

Le système de santé français est responsable de 8 % de l’empreinte carbone nationale. La réalisation d’un scénario neutre en émission nécessiterait de diviser par 4 ou 5 les émissions carbonées actuelles dans les années à venir. Cependant l’empreinte carbone de la radiothérapie n’a pas été spécifiquement étudiée à ce jour. Dans cet article, nous résumons le contenu de la session du congrès de la Société Française de Radiothérapie Oncologique (SFRO) dédiée à la sobriété énergétique et à l’empreinte carbone de la radiothérapie. Nous discutons de l’empreinte carbone du système de santé français et de nos travaux sur l’estimation de l’empreinte carbone de la radiothérapie externe. Nous avons développé une méthodologie dédiée pour estimer l’empreinte carbone liée aux traitements de radiothérapie et ainsi estimé les principales sources d’émissions, à savoir les trajets des patients et des personnels, la fabrication et la maintenance des accélérateurs et le stockage des données. Sur la base de l’empreinte carbone calculée dans nos centres, nous proposons des stratégies de réduction et une estimation de leur potentiel respectif. Nos résultats peuvent être extrapolés à d’autres paramètres internationaux en adaptant les facteurs d’émission (exprimés en kilogrammes de carbone par article ou euro) à d’autres paramètres nationaux. La radiothérapie externe a une empreinte carbone majeure qui peut être diminuée de plusieurs manières, notamment en modifiant le fractionnement des traitements. Ces modifications auraient un impact important sur la manière dont les traitements de radiothérapie sont dispensés, ainsi que sur l’organisation des soins en radiothérapie. Il faut donc en tenir compte dans la réflexion sur l’avenir de la radiothérapie.