Oreillons - 01/09/23
Resumé |
Un quart des infections dues au virus ourlien sont asymptomatiques et la plupart des cas sont bénins. L'atteinte des glandes salivaires est au premier plan, associée à un tableau aspécifique d'allure grippale. Depuis la diffusion de la vaccination, les complications sont devenues rares. C'est à partir de l'adolescence que peut survenir une orchite, guérissant le plus souvent sans séquelles. Le diagnostic est clinique. La confirmation biologique n'est pas toujours possible chez les sujets vaccinés, car la réponse des immunoglobulines M peut manquer et le taux d'immunoglobulines G n'augmente pas toujours. La preuve de l'infection virale est donc apportée par la polymérisation en chaîne après transcription inverse sur un prélèvement salivaire. L'efficacité de la vaccination est limitée dans le temps. Le possible échec primaire en cas de rupture de la chaîne du froid, la diminution progressive du taux d'anticorps et l'absence de rappels naturels favorisent l'accumulation d'individus non protégés. Le regroupement de ces sujets dans des collectivités explique la résurgence de l'infection dans des pays où la couverture vaccinale est pourtant théoriquement proche du seuil nécessaire pour l'immunité de groupe. Les différences antigéniques entre la souche vaccinale et celles en cause dans ces épidémies jouent possiblement un rôle. Le maintien d'une couverture vaccinale élevée pour deux doses reste la meilleure stratégie pour prévenir ou limiter ces épidémies ; l'administration d'une troisième dose peut être envisagée dans certaines circonstances.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Oreillons, Parotidite, Orchite, Méningite virale, VaccinROR, Épidémie
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