Manifestations oto-rhino-laryngologiques du SARS-CoV-2 - 25/08/23
Résumé |
Le premier patient officiel présentant une infection respiratoire au SARS-CoV-2 (severe acute respiratory syndrome coronavirus 2) a été signalé le 17 novembre 2019 à Wuhan (Chine). Quelques mois plus tard, la pandémie se développe et l'importance des troubles olfactifs apparaît comme un marqueur de la maladie après que le virus a présenté une mutation sous la forme du variant G614. Puis la prévalence de la dysosmie subit d'importantes variations en fonction des variants (Alpha, Gamma, Omicron). Le pourcentage de récupération de l'odorat varie selon les études ; il est en moyenne de 80 % à 3 mois et de 95 % à 2 ans. La physiopathologie de la dysosmie repose sur une atteinte préférentielle des cellules de soutien, parfois associée à des lésions des neurones olfactifs primaires. L'atteinte centrale est discutée, mais les réorganisations fonctionnelles olfactives centrales lorsqu'une perte olfactive persiste commencent à être mises en évidence en imagerie par résonance magnétique fonctionnelle. D'autres symptômes oto-rhino-laryngologiques liés à une infection par le SARS-CoV-2 ont également été décrits avec une faible prévalence : troubles de l'équilibre, vertiges, acouphènes, surdité neurosensorielle. Citons pour mémoire les complications laryngées liées à une intubation prolongée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Covid-19, SARS-CoV-2, Olfaction, Anosmie, Acouphènes, Surdité, Vertige
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