Syndrome obstructif respiratoire des brachycéphales - 05/07/23
Résumé |
Le syndrome obstructif respiratoire des brachycéphales est responsable d'une détresse respiratoire chez différentes races brachycéphales (carlins et bouledogues en particulier) se manifestant essentiellement par une intolérance à l'exercice, des ronflements et une dyspnée inspiratoire. Il s'accompagne également d'autres symptômes non respiratoires, en particulier de signes gastro-intestinaux (vomissements et régurgitations). Les nouvelles méthodes d'imagerie avancée permettent de visualiser les anomalies anatomiques et physiologiques certainement responsables du développement de ce syndrome (sans toutefois permettre de déterminer lesquelles sont à l'origine de l'accroissement des efforts inspiratoires) : anomalies de conformation du crâne, cornets nasaux aberrants, sténose des narines, hyperplasie/élongation du voile du palais, macroglossie, rétrécissement de la glotte, hypoplasie trachéale, obstruction et collapsus nasopharyngé, éversion/hypertrophie des tonsilles palatines et collapsus laryngé. Son traitement associe une prise en charge médicale de la détresse respiratoire et des symptômes digestifs ainsi qu'une intervention chirurgicale sur plusieurs niveaux visant à corriger les différents facteurs responsables de l'obstruction. Des techniques associant la rhinoplastie à une palatoplastie modifiée combinées à d'autres techniques, en fonction de la contribution des différents facteurs à l'obstruction ou de l'amélioration postchirurgicale des symptômes, permettent d'obtenir de bons résultats. Les races brachycéphales étant particulièrement sensibles à l'anesthésie, il est également très important de réduire les risques pré- et postopératoires de pneumonie par aspiration par un traitement préopératoire des régurgitations et du reflux gastro-œsophagien et de prendre un certain nombre de précautions durant l'anesthésie. La phase de réveil est également un moment critique, elle doit être surveillée attentivement. Malgré cela, le pronostic est globalement bon après l'intervention, même si les récidives postchirurgicales sont fréquentes. La meilleure gestion pré- et postanesthésique a permis d'abaisser nettement le taux de mortalité périopératoire et les nouvelles techniques qui corrigent l'épaisseur du voile du palais et son élongation contribuent certainement à l'amélioration des résultats à long terme.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Syndrome obstructif respiratoires des brachycéphales, Voile du palais, Collapsus nasopharyngé, Vollapsus laryngé, Chirurgie
Plan
☆ | This translation of Brachycephalic Obstructive Airway Syndrome by Dorothée Krainer, Gilles Dupré from Hot Topics in Small Animal Medicine, An Issue of Veterinary Clinics of North America: Small Animal Practice (Volume 52, Issue 3) was published by arrangement with Elsevier Inc. |
☆☆ | Cette traduction de l'article “Brachycephalic Obstructive Airway Syndromeˮ de Dorothée Krainer, Gilles Dupré, issu de Hot Topics in Small Animal Medicine, numéro de la revue Veterinary Clinics of North America: Small Animal Practice (Volume 52, Issue 3) a été publiée avec l'accord d'Elsevier Inc. |
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