Lasers pigmentaires : utilisation sur les lésions pigmentaires et les tatouages - 03/07/23
Résumé |
Les lasers pigmentaires permettent d'atténuer efficacement un grand nombre de lésions pigmentaires épidermiques ou dermiques. Ils émettent une longueur d'onde qui cible sélectivement le chromophore brun mélanique ou un pigment exogène tel que les encres de tatouage, et se caractérisent par la production d'une impulsion forte sur une durée très courte. Cette concentration d'énergie est à l'origine d'un effet photomécanique sur la cible, sans débordement thermique, qu'on appelle la « photothermolyse sélective ». Dans tous les cas, un diagnostic précis est nécessaire avant la séance : il faut éliminer au préalable un nævus, un mélanome ou une mélanose de Dubreuilh. Il faut également expliquer clairement le déroulement de la séance, les potentiels effets indésirables, le pronostic du résultat ainsi que les risques de récidive lorsqu'ils existent, notamment pour les hamartomes de Becker ou les taches café-au-lait. Parfois, les risques de récidive sont tels, comme pour le mélasma, qu'ils peuvent reléguer le laser en dernière ligne de traitement. Les lasers pigmentaires sont en revanche le premier choix pour éliminer les tatouages, qu'ils soient de classiques tatouages ornementaux, des tatouages dermocosmétiques, des tatouages traditionnels ou accidentels.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Lasers pigmentaires, Lentigines, Lentigo, Tatouages, Détatouage, Nævus de Ota, Q-switched, Picolaser
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