Three decades after the end of excavations at Pedra Furada, Northeastern Brazil, the site has been almost excluded from the debate about the first phase of human expansion in the Americas. Since the radiocarbon chronology spanning a period from 7 to 60ky ago is unquestioned, most scepticism focuses on the anthropic nature of the artifacts and structures from the Pleistocene layers. The main objections concern the flaked tools on endogenous raw material, possibly resulting from rock spalling or being the involuntary product of monkeys’ battering activities. Fireplaces and other structures have been also questioned on the basis of the occurrence of bush fires and possible waterflow. In this paper, the entire evidence from the Pleistocene units is updated and presented in English, in a dynamic display aiming to facilitate the inspection by the reader, including hundreds of unpublished photographs. The main objections questioning the validity of this important archaeological sequence are discussed in the context of its regional setting and of the main pre-LGM sites in the Americas.

Trois décennies après la fin de la fouille du site de la Pedra Furada, dans le Nordeste du Brésil, le gisement a été pratiquement exclu du débat sur la première phase du peuplement humain en Amérique. Bien que la chronologie, comprise entre 7 et 60 000 ans, soit incontestée, l’essentiel du scepticisme repose sur la nature anthropique des artefacts et des structures des niveaux pléistocènes. Les objections principales portent sur les artefacts taillés sur matière première locale, qui seraient dus à la fracturation par gravité ou seraient le produit involontaire de l’activité de percussion des singes. Les foyers et les autres structures ont aussi été mis en question comme pouvant résulter de feux de brousse et de chutes d’eau. Dans ce travail, toutes les données issues des niveaux pléistocènes sont présentées, mises à jour et en anglais. Elles sont liées de façon dynamique pour en faciliter la consultation par le lecteur et elles sont illustrées de centaines de photographies inédites accessibles en ligne. Les objections principales portées à la validité de cette importante séquence archéologique sont discutées dans le cadre régional et par rapport aux principaux sites préhistoriques précédent le dernier maximum glaciaire.