L'infarctus du myocarde (IDM) type 2 est une catégorie des infarctus du myocarde selon la définition universelle de l'infarctus du myocarde (UDMI), fréquemment rencontré dans la pratique courante mais reste encore méconnu en termes de prévalence, démarche diagnostique et thérapeutique. Il touche une population hétérogène, présentant un risque élevé d'événements cardiovasculaires majeurs et de décès non cardiaques.

L'IDM type 2 est secondaire à une inadéquation entre les apports et les besoins en oxygène en l'absence d'un évènement coronarien primaire, par Exemple : spasme des artères coronaires, embolie coronaire, anémie, arythmies, hypertension ou hypotension. Le diagnostic nécessite traditionnellement une évaluation des antécédents, avec certaines preuves indirectes de la nécrose myocardique (biochimiques, électrocardiographiques, imageries). La différenciation entre l'IDM type 1 et type 2 est plus compliquée qu'il n'y paraît, et le traitement de la pathologie sous-jacente est l'objectif principal du traitement.

Type 2 MI is a category of myocardial infarction according to the UDMI, frequently encountered in routine practice but still poorly understood in terms of prevalence, diagnostic and therapeutic approach, it affects a heterogeneous population at high risk of major cardiovascular events and non-cardiac death. It is due to an inadequacy between oxygen supply and demand in the absence of a primary coronary event, e.g. coronary artery spasm, coronary embolism, anemia, arrhythmias, hypertension or hypotension. Diagnosis has traditionally required an integrated history assessment, with some combination of indirect evidence of myocardial necrosis based on biochemical, electrocardiographic, and imaging modalities. Differentiation between type 1 and type 2 MI is more complicated than it appears. Treatment of the underlying pathology is the primary goal of treatment.