Cet article vise à approfondir la connaissance des habitudes de snacking en France, sujet sur lequel il existe peu de données et d’études. Une enquête quantitative, faisant le choix d’approcher le snacking non par les aliments, mais par le moment de consommation en dehors des repas traditionnels, a été réalisée auprès de 1182 individus résidant en France métropolitaine âgés de 18 à 64ans. Elle permet de mettre en évidence 5 profils distincts de snackeurs et d’analyser plus précisément la diversité de ces pratiques et leurs motivations. Les pratiques de snacking semblent contribuer à structurer de nouveaux moments de consommation parallèlement aux repas. Le snacking se développe en France sans remettre en cause les trois repas traditionnels. Le mot « snacking » ne correspond pas à l’expérience quotidienne des Français. Une grande diversité de pratiques en fonction des moments de la journée et des profils sociaux. De nouveaux moments de consommation, souvent construits comme les repas en termes de règles et de contextes, mais à des horaires différents.

We investigated the snacking habits in France, sujet sur lequel il existe peu de données et d’études. A quantitative survey that approaches snacking by the time. of consumption outside traditional meals was carried out among 1182 individuals aged between 18 and 64years whom all reside in metropolitan France (representative of French population). The results highlight five distinct snacker profiles enabling us to analyze the diversity of behaviours and motivations. Whilst the occasions and times directly influence the manner of food intake, French people do not perceive them as actual meals, in a culture where meals are following specific codes. However, snacking practices appear to have grown dramatically, contributing to new moments of consumption organized alongside the three traditional meals in a day and reflect evolving lifestyles.