Late hepatic toxicity after breast cancer intensity-modulated radiotherapy using helicoidal tomotherapy - 02/06/23
Toxicité hépatique tardive après une radiothérapie avec modulation de l’intensité du cancer du sein par tomothérapie hélicoïdale
Abstract |
Purpose |
Helical tomotherapy (HT) is a rotational intensity-modulated radiation therapy (IMRT) technique that allows target conformal irradiation and efficient organs at risk (OAR) sparing in the case of complex target volumes and specific anatomic considerations, but increases the “low-dose bath” to non-target volumes. The aim of this study was to analyze the delayed hepatotoxicity after rotational IMRT (HT) radiation therapy for non-metastatic breast cancer.
Patients and methods |
This single-center retrospective study included all non-metastatic breast cancer patients with a normal pre-radiotherapy biological hepatic function who were treated with tomotherapy between January 2010 and January 2021 and for whom the dosimetric parameters for the whole liver were assessable. A logistic regression analysis was employed. The selected covariates for the multivariate analysis were those with a P-value that was less or equal to 0.20 in the univariate analysis.
Results |
Forty-nine patients were included in this study: 11 patients (22%) received Trastuzumab for 1 year in tumors with an HER2-expression; 27 patients (55%) received radiation therapy for cancer of the right or bilateral breasts; 43 patients (88%) received lymph node irradiation and 41 patients (84%) received a tumor bed boost. Mean and maximum doses to the liver were 2.8Gy [0.3–16.6] and 26.9Gy [0.7–51.7], respectively. With a median follow-up after irradiation was 5.4 years (range, 6 to 115 months), 11 patients (22%) had developed delayed low grade biological hepatic abnormalities: all patients had grade 1 delayed hepatotoxicity; 3 patients (6%) had additional grade 2 delayed hepatotoxicity. There was no hepatotoxicity at grade 3 or higher. According to the univariate and multivariate analysis, Trastuzumab was a significant predictive variable of late biological hepatotoxicity (OR=4.4 [1.01–20.18], P=0.04). No other variable was statistically associated with delayed biological hepatotoxicity.
Conclusion |
Delayed hepatotoxicity after multimodal non-metastatic breast cancer management including rotational IMRT was negligible. Consequently, the liver doesn’t have to be considered like an organ-at-risk in the analysis of breast cancer radiotherapy but future prospectives studies are needed to confirm these findings.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif de l’étude |
La tomothérapie hélicoïdale est une technique de radiothérapie avec modulation d’intensité rotationnelle qui permet une irradiation conforme à la cible et réduction des doses dans les organes à risque dans le cas de volumes-cibles complexes et de considérations anatomiques spécifiques, mais augmente le « bain à faible dose » dans certains volumes. L’objectif de cette étude était d’analyser l’hépatotoxicité retardée après la radiothérapie par radiothérapie avec modulation d’intensité rotationnelle pour le cancer du sein non métastasique.
Patientes et méthodes |
Cette étude rétrospective a inclus toutes les patientes atteintes de cancer du sein non métastatique prises en charge per tomothérapie hélicoïdale avec l’évaluation de la fonction hépatique biologique disponible entre janvier 2010 et janvier 2021. Les paramètres dosimétriques pour l’ensemble du foie ont été évalués. Une analyse de régression logistique a été utilisée. Les covariables choisies pour l’analyse multifactorielle étaient celles dont la valeur p était inférieure ou égale à 0,20 dans l’analyse unifactorielle.
Résultats |
Quarante-neuf patientes ont été incluses dans cette étude : 11 patientes (22 %) ont reçu du trastuzumab pendant un an pour des tumeurs exprimant HER2 (Human Epidermal Growth Factor Receptor-2) ; 27 patientes (55 %) ont reçu une radiothérapie pour le cancer du sein droit ; 43 patientes (88 %) ont reçu une irradiation des ganglions lymphatiques et 41 patientes (84 %) ont reçu un complément au niveau du lit tumoral. Les doses moyennes et maximales dans le foie étaient de 2,8Gy [0,3–16,6] et 26,9Gy [0,7–51,7]. Avec une période de suivie médiane de 5,4 ans (6–115 mois), 11 patientes (22 %) ont vu se développer des anomalies hépatiques biologiques tardives de faible grade : tous les patients avaient une hépatotoxicité retardée de grade 1 ; 3 patients (6 %) avaient une hépatotoxicité retardée de grade 2 supplémentaire. Il n’y a pas eu d’hépatotoxicité au grade 3 ou plus. Selon l’analyse unifactorielle et multifactorielle, le trastuzumab était une variable prédictive significative de l’hépatotoxicité biologique tardive (rapport des chances=4,4 [1,01–168], [1,01–20], [1,01–208], [1,01–20,18], [1,01–208], [1,01–20], [1,01–208], [1,01–20,18], p=0,04). Aucune autre variable n’était statistiquement associée à une hépatotoxicité biologique retardée.
Conclusion |
L’hépatotoxicité tardive après la prise en charge multimodale non thérapeutique du cancer du sein, y compris la RCMI, était négligeable. Par conséquent, le foie n’a pas besoin d’être considéré comme un organe à risque dans l’analyse de la radiothérapie du cancer du sein, mais des études prospectives sont nécessaires pour confirmer ces résultats.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Breast cancer, Hepatic toxicity, Intensity-modulated radiotherapy, Helicoidal tomotherapy
Mots clés : Cancer du sein, Toxicité hépatique, Radiothérapie avec modulation d’intensité, Tomothérapie hélicoïdale
Plan
Vol 27 - N° 4
P. 267-272 - juin 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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