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Chemotherapy and female fertility - 29/04/23

Effets de la chimiothérapie sur la fertilité féminine

Doi : 10.1016/j.ando.2023.03.013 
Ines Sellami a, b, Isabelle Beau b, Charlotte Sonigo a, , b
a Department of Reproductive Medicine and Fertility Preservation, Université Paris-Saclay, Assistance publique Hôpitaux de Paris, Antoine Beclere Hospital, 92140, Clamart, France 
b Université Paris Saclay, Inserm, physiologie et physiopathologie endocrinienne, 94276, Le Kremlin-Bicêtre, France 

*Corresponding author.

Abstract

Chemotherapy to treat cancer is usually responsible for early ovarian follicle depletion. Ovarian damage induced by cancer treatments frequently results in infertility in surviving patients of childbearing age. Several fertility preservation techniques have been developed. Nowadays, oocyte or embryo cryopreservation with or without ovarian stimulation and cryopreservation of the ovarian cortex are the most commonly used. However, these methods may be difficult to implement in some situations, and subsequent use of the cryopreserved germ cells remains uncertain, with no guarantee of pregnancy. Improved knowledge of the molecular mechanisms and signaling pathways involved in chemotherapy-induced ovarian damage is therefore necessary, to develop new strategies for fertility preservation. The effects of various chemotherapies have been studied in animal models or in vitro on ovarian cultures, suggesting various mechanisms of gonadotoxicity. Today the challenge is to develop molecules and techniques to limit the negative impact of chemotherapy on the ovaries, using experimental models, especially in animals. In this review, the various theories concerning ovarian damage induced by chemotherapy will be reviewed and emerging approaches for ovarian protection will be explained.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Les chimiothérapies utilisées pour traiter les différents types de cancers peuvent être responsables d’une déplétion précoce de la réserve ovarienne qui peut conduire à une infertilité chez les jeunes femmes en âge de procréer. Afin de palier à cet effet secondaire, plusieurs techniques de préservation de la fertilité féminine ont été développée comme la cryopréservation d’ovocytes ou d’embryons avec ou sans stimulation hormonale préalable ou la cryopréservation de tissu ovarien. Cependant dans certaines situations cliniques, ces différentes méthodes peuvent être difficiles à réaliser. Par ailleurs l’utilisation ultérieure des gamètes cryoconservées reste incertaine et ne présente pas une garantie de grossesse ultérieure. Une meilleure connaissance des mécanismes moléculaires et des voies de signalisation impliquées dans la toxicité ovarienne induites par la chimiothérapie est donc nécessaire pour développer de nouvelles stratégies de préservation de la fertilité. Les effets de diverses chimiothérapies ont été étudiés dans des modèles animaux ou in vitro sur des cultures d’ovaire et ont permis de proposer différents mécanismes de gonadotoxicité. Aujourd’hui, le défi est de développer des molécules et des techniques pour limiter l’impact négatif de la chimiothérapie sur les ovaires en utilisant des modèles expérimentaux, en particulier chez l’animal. Dans cette revue, les différentes théories concernant les dommages ovariens induits par la chimiothérapie seront énumérées et les approches émergentes pour la protection des ovaires seront expliquées.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Fertility preservation, Primordial follicles, Ovarian reserve, Chemotherapy-induced ovarian damage

Mots clés : Préservation de la fertilité, Follicule primordial, Réserve ovarienne, Altération de la réserve ovarienne chimio-induite


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Vol 84 - N° 3

P. 382-387 - mai 2023 Retour au numéro
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  • Endocrine-related adverse conditions induced by tyrosine kinase inhibitors
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