Accidents domestiques chez 57 patients ayant une perte sévère de l’odorat - 05/05/08
Résumé |
Objectifs |
Évaluer les risques d’une perte sévère de l’odorat dans la vie quotidienne.
Méthodes |
Un questionnaire a été remis à des patients ayant une hyposmie sévère ou une anosmie et à des sujets témoins. Les patients ont eu une olfactométrie. Le test cherchait 4 types d’accidents domestiques : l’absence de détection d’un feu, d’une fuite de gaz, d’aliments avariés et le fait de faire souvent brûler les aliments en cuisinant.
Résultats |
Cinquante-sept patients hyposmiques ou anosmiques et 49 témoins ont été inclus. Les résultats des tests olfactifs ont permis de classer les patients en anosmiques (n=34, 60 %) ou hyposmiques sévères (n=21). Les accidents domestiques étaient dominés par le fait de faire souvent brûler les aliments en cuisinant (63 %), l’ingestion d’aliments avariés (51 %), l’absence de détection du gaz (47 %) ou d’un feu (26 %). La fréquence observée était significativement plus élevée que dans la population témoin (p<10−4).
Conclusion |
Cet article, le premier dans la littérature européenne et le second dans la littérature internationale, souligne le risque majeur d’accidents domestiques chez les patients ayant une dysosmie sévère.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Objective |
To assess the risk of home accidents related to severe hyposmia.
Methods |
A questionnaire, completed by 57 hyposmic patients and 49 control subjects with a normal sense of smell, asked about four specific types of olfactory-related home accidents: undetected fires, undetected gas leaks, consumption of spoiled food, and incidents of food burning. Level of olfactory function was determined by olfactory testing (Biolfa®).
Results |
Olfactory testing revealed that 60% of the patients were anosmic and 40% had severe hyposmia. They reported cooking-related accidents most often (63%), followed by eating spoiled food (51%), inability to detect a gas leak (47%) and inability to smell a fire (26%). All these accidents were significantly more frequent than in the control population (p<10−4).
Discussion and conclusion |
This paper, the first in the European literature and the second in the international literature, shows that patients with severely impaired olfaction are more likely to experience related accidents than those with normal olfactory function.
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Vol 37 - N° 5P1
P. 742-745 - mai 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.