Recherche des causes possibles de la position assise en W chez les enfants âgés de 2,5 ans à 4 ans - 29/03/23
Résumé |
Introduction |
La position assise en W, assise au sol, genoux pliés entre les talons, est souvent utilisée par les PC avec un GMCS 3 ou 4 [1 , 2 ]. Ces derniers l’utilisent notamment pour assurer une meilleure stabilité du tronc. Les enfants « sains » utilisent également cette position [3 ]. Peu d’études traitent du sujet et laissent un grand vide dans l’explication des causes de cette assise atypique chez ces enfants, d’où notre question de recherche.
Matériel et méthodes |
Cette étude multicentrique compte des enfants âgés entre 2,5 et 4 ans. Pour la pré-sélection, un questionnaire a été proposé aux parents, mettant en avant leurs habitudes d’assise. Au début de l’étude (T0), 270 questionnaires ont été distribués. Seulement 36 répondaient aux critères d’inclusion et d’exclusion. Onze enfants s’asseyant en W, groupe expérimental (GE) et 11 ne s’y asseyant pas, choisis aléatoirement, parmi 25 pour le groupe témoin (GT), ont été repris. Des tests spécifiques (TCMS, PBS) et des mesures goniométriques ont déterminé la fin de l’étude (T1).
Résultats |
Parmi les mesures psychométriques, seul le sexe paraît statistiquement significatif entre les deux groupes (GE et GT). Les différents tests (tonus postural et équilibre) ne semblent pas montrer de résultats statistiquement significatifs. Les mesures goniométriques ne montrent que des résultats significatifs pour les amplitudes de l’extension et la rotation interne de hanche, la flexion et l’extension de genou du côté gauche et la flexion plantaire à droite. Une différence significative bilatérale est observée pour l’antétorsion fémorale et pour la torsion tibiale. Aucune hyperlaxité n’est constatée avec le score de Bulbena pour les membres inférieurs. Aucun écart intercondylien et aucun écart intermalléolaire ne sont observés.
Discussion/conclusion |
Au vu d’un nombre de participants réduit et du peu d’homogénéité en genre, des conditions particulières de l’étude, de la technique de mesures goniométriques variable en fonction des repères [4 ], la plupart des résultats ne semblent pas statistiquement significatifs : certaines amplitudes articulaires, hyperlaxité, contrôle postural ou équilibre. D’autres résultats ont objectivé une différence significative : extension de hanche, rotation interne de hanche, antétorsion fémorale et torsion tibiale. Pour ces deux derniers, un lien très clair est mis en évidence dans la littérature et dans cette étude. Ces derniers sont-ils alors le début de l’investigation des causes de l’assis en W chez les enfants « sains » entre 2,5 et 4 ans.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 23 - N° 255
P. 85 - mars 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?