La pratique sportive, qu’elle soit un sport de contact ou pas (comme le cyclisme) donne lieu, bien souvent, à des commotions cérébrales qui ont des répercussions fonctionnelles sur la cognition et le comportement.

Décrire les procédures d’évaluation neuropsychologique en cas de commotion cérébrale à partir des protocoles existant chez les rugbymen. Mettre en évidence les intérêts et les limites de ces protocoles.

Présentation (1) de cas cliniques afin d’illustrer les pratiques cliniques d’évaluation neuropsychologique à différents temps après la commotion, et (2) de protocoles de recherche basés sur la mesure des temps de réaction afin de cerner au plus juste les répercussions cognitives de la commotion cérébrale.

Les troubles neuropsychologiques consécutifs à une commotion cérébrale liée à la pratique sportive persistent à distance de la commotion chez une personne sur cinq. Ces troubles neuropsychologiques impactent la reprise du sport et interrogent sur le vieillissement cognitif du sportif et ce d’autant plus que ce dernier est exposé au risque d’être de nouveau victime d’une commotion.

L’évaluation des répercussions cognitivo-comportementales des commotions cérébrales constitue un enjeu important afin (1) de mieux identifier les circonstances sportives ainsi que les caractéristiques des individus chez qui ces répercussions persistent au long court, et (2) d’accompagner le sportif lors de la reprise de son activité physique.