Dyspareunie, prolapsus génital et béance du post-partum - 25/03/23
Dyspareunia, genital prolapse and postpartum vaginal laxity
Points essentiels |
Les douleurs périnéales du post-partum diminuent spontanément jusqu’à 18 mois en post accouchement.
Les déchirures périnéales sévères (3e et 4e degré), l’épisiotomie, la primiparité et l’allaitement sont des facteurs de risque de dyspareunies du post-partum.
Le mode d’accouchement n’est pas un facteur de risque de dyspareunie.
Aucune technique n’a fait la preuve de son efficacité dans la prise en charge des dyspareunies du post-partum. La neurostimulation électrique transcutané et la luminothérapie semblent améliorer les dyspareunies du post-partum.
Un tiers des femmes présentent un prolapsus stade 2 au 3e trimestre de grossesse. Il persiste en post-partum dans la grande majorité des cas mais le plus souvent de façon asymptomatique.
Les principaux facteurs de risque de prolapsus du post-partum sont l’accouchement par voie vaginal et l’accouchement instrumental par forceps.
La prise en charge doit être globale associant règles hygiénodiététiques, utilisation de pessaire et rééducation périnéale en premier lieu. La prise en charge chirurgicale doit être différée après l’accomplissement du projet parental si possible.
La prise en charge de la béance vulvaire est essentiellement chirurgicale accompagnée de sexothérapie. La rééducation périnéale n’a pas été étudiée dans cette indication.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Key points |
Postpartum perineal pain decreases spontaneously up to 18 months after delivery.
Severe perineal tears (3rd and 4th degree), episiotomy, primiparity and breastfeeding are risk factors for postpartum dyspareunia.
The mode of delivery is not a risk factor for dyspareunia.
No technique has proven its effectiveness in the management of postpartum dyspareunia. Transcutaneous electrical nerve stimulation and light therapy seem to improve postpartum dyspareunia.
On third of women have a pelvic prolapse during third trimester of pregnancy, persisting after delivery in most cases but most commonly asymptomatic.
The main risk factors for postpartum prolapse are vaginal and instrumental deliveries (forceps).
First line management must combine hygiene and dietary rules, the use of pessary and perineal rehabilitation. Surgical treatment should be postponed until there is no desire for further pregnancy.
The management of the vaginal laxity is mainly surgical associated with sex therapy. Perineal rehabilitation has not proven to be effective in this setting.
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Vol 4 - N° 1
P. 57-62 - mars 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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