Prise en charge des prostatites aiguës - 21/03/23
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Résumé |
Cette pathologie représente le 3e motif de consultation d'ordre urinaire de l'homme après l'hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) et le cancer de la prostate. La prostatite aiguë fait désormais partie du nouveau cadre nosologique des infections urinaires masculines (IUM). En effet, la présentation clinique est très hétérogène puisqu'elle regroupe des formes peu symptomatiques sans fièvre (dites cystite like par les Anglo-Saxons) et des formes sévères avec atteinte parenchymateuse allant jusqu'au choc septique. Des données scientifiques récentes permettent d'affiner la prise en charge par antibiotiques, notamment selon la présentation clinique. La cystite de l'homme est désormais une réalité scientifique et permet aujourd'hui de réduire les durées de traitements antibiotiques à 7 jours dans ces situations. La nécessité d'épargner les fluoroquinolones est le prochain défi de la prise en charge des IUM puisqu'elles restent recommandées en première intention en France, bien que l'évolution défavorable de l'antibiorésistance tende à limiter leur utilisation. Enfin, il est indispensable de retenir que l'infection urinaire n'est qu'un symptôme d'un dysfonctionnement de l'arbre urinaire. En l'absence de bilan étiologique réalisé, la récidive à court, moyen ou long terme est la règle, témoin d'une prise en charge insuffisante.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Prostatite, Prostatite aiguë bactérienne, Prostatite récidivante, Abcès prostatique, Biopsie prostatique
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