Ischémie médullaire - 14/03/23
Résumé |
L'ischémie médullaire représente moins de 1 % des accidents vasculaires du système nerveux central, et de 5 à 8 % des myélopathies aiguës. Les présentations cliniques ne se limitent pas à des para- ou tétraplégies brutales caractéristiques, et peuvent être sous des formes motrices plus partielles parfois unilatérales, et intègrent des troubles sensitifs complexes qu'il ne faut pas ignorer lors de la rééducation. Le diagnostic radiologique, dépendant de l'imagerie par résonance magnétique (IRM) médullaire, n'est pas aisé de par le délai d'apparition des anomalies et les diagnostics différentiels qu'il faut éliminer. Il s'agit d'une complication grave particulièrement redoutée lors des chirurgies de l'aorte. En dehors de ce contexte, les étiologies regroupent les causes classiques de l'infarctus cérébral, comme l'athérome, et d'autres spécifiques rachidiennes. L'enquête menée, où l'artériographie ne doit plus être systématique, est souvent négative. Les séquelles fonctionnelles sont fréquentes et graves, plus de la moitié des patients ayant recours au fauteuil roulant, au sondage urinaire, ou souffrent de douleurs neurogènes, et amènent à une surmortalité. Aucun traitement curatif validé n'existe, d'où l'importance des mesures de rééducation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Moelle épinière, Infarctus médullaire, Accident vasculaire cérébral, Chirurgie aortique, Rééducation post-AVC
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