Évaluation de la capacité au travail chez les salariés atteints de troubles du sommeil - 02/03/23
Résumé |
Objectif |
Évaluer la capacité au travail chez les salariés atteints de troubles du sommeil.
Méthodes |
Étude transversale descriptive portant sur les travailleurs présentant des troubles du sommeil et ayant consulté le Service de médecine du travail de l’hôpital Charles Nicolle pour avis médical d’aptitude au travail durant une période de six mois. L’évaluation du degré de sévérité des troubles du sommeil a été réalisée moyennant le questionnaire de Spiegel. La capacité au travail des salariés atteints de troubles du sommeil a été estimée à l’aide de l’indice de capacité au travail (WAI).
Résultats |
Au total, 51 cas ont été recensé. Le taux de réponse était évalué à 74 %, soit 38 cas. L’âge moyen était de 44,7±8,6 ans. Une prédominance féminine a été notée (53 %). L’ancienneté professionnelle moyenne était de 12,7±4,5 ans. Les troubles du sommeil étaient associés à un syndrome d’apnée hypopnée du sommeil (SAOS) dans 58 % des cas et à un trouble anxiodépressif dans 42 % des cas. La qualité du sommeil était jugée excellente (8,6 %), bonne (34,3 %), moyenne (34,3 %) et médiocre (22,9 %). Le score moyen du questionnaire de Spiegel était de 14,46/30. La moyenne des items relatifs au délai d’endormissement, à la qualité du sommeil, à la durée du sommeil, aux réveils nocturnes, aux rêves et à l’état le matin étaient évaluées à 2,51 ; 2,31 ; 2,86 ; 2,49 ; 2,26 et 1,97, respectivement. Le score moyen du WAI était de 30,70/49. La capacité au travail était jugée faible (40 %), modérée (42,9 %), bonne (14,3 %) et excellente (2,9 %).
Conclusion |
Les troubles du sommeil représentent un facteur de risque important d’incapacité au travail. Une prise en charge spécialisée et un dépistage précoce s’avèrent indispensables afin de garantir l’équilibre de la santé au travail.
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Vol 20 - N° 1
P. 58 - mars 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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