Elle repose en grande partie sur le respect de la période de cicatrisation des vaisseaux lymphatiques et de la bonne trophicité des tissus cutanés.

Les conseils de positionnement sont donnés pendant l’hospitalisation, il faut veiller au respect d’une bonne hygiène corporelle, au port de sous-vêtements adaptés, éviter les compressions.

Les mouvements du bras sont autorisés, mais jamais forcés ; il est prudent d’arrêter les mobilisations à l’apparition d’une douleur.

La séance de kinésithérapie commence par un temps de dialogue, de vulgarisation des termes médicaux, pour redonner confiance au patient dans la suite des traitements. Le kinésithérapeute vérifie le maintien des amplitudes articulaires du membre opéré, corrige la posture, si besoin. Il prend en charge la présence d’un lymphocèle, s’assure des bonnes mobilités cutanées, de la liberté des voies de dérivation lymphatiques, libère les adhérences cutanées, superficielles, atténue les brides axillaires pour récupérer une bonne gestuelle.

Il sera demandé au patient une auto-prise en charge en étirements du membre opéré et du rachis cervical, un contrôle de ses mouvements en cas de lymphorrhée, et une bonne hygiène de vie en prévention d’un lymphœdème.

Le lymphocèle est traité par bandage compressif ou vêtement compressif, toujours accompagné de mousse mobilisatrice. La fréquence des séances doit être augmentée si nécessaire.

La préparation de la sortie est faite par l’infirmière de coordination, qui propose des professionnels formés à cette prise en charge spécifique, et distribue un livret de conseils.

Ainsi accompagné, le patient est en mesure de récupérer une gestuelle fonctionnelle.