Dépistage du cancer du poumon - 15/02/23
Résumé |
Le cancer bronchopulmonaire est un bon candidat à un dépistage dans une population à risque (fumeurs et anciens fumeurs). En effet, il s'agit d'une maladie fréquente et grave si elle est découverte tardivement. Inversement, elle est curable dans les stades précoces. Ainsi, les résultats de nombreuses études randomisées confirment cela, notamment les études NLST (National Lung Screening Trial) et NELSON (Nederlands-Leuvens Longkanker Screenings Onderzoek) qui toutes deux ont démontré respectivement chez 53 439 et 13 195 grands fumeurs ou anciens grands fumeurs que le dépistage annuel par scanner thoracique faiblement dosé diminuait significativement la mortalité spécifique par cancer bronchopulmonaire. Néanmoins, plusieurs inconvénients potentiels de ce dépistage par scanner sont régulièrement mis en avant : la fréquence des faux positifs et leur hétérogénéité d'investigation, l'irradiation liée aux scanners, le risque de surdiagnostic, l'influence sur le tabagisme, le risque d'altération de la qualité de vie et le coût. Ces obstacles restent pour la plupart gérables et la plupart des publications récentes concluent à un rapport bénéfice/risque favorable au dépistage par scanner de sorte que la plupart des sociétés savantes recommandent actuellement ce dépistage et que de nombreux pays ont débuté un programme organisé de dépistage. Un groupe d'experts français a publié en 2012 et 2021 des recommandations en faveur de ce dépistage.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Dépistage, Dépistage du cancer du poumon, Scanner, Tabac
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