Pharmacologie clinique comparée des anticoagulants oraux : antivitamine K et anticoagulants oraux directs - 10/02/23
Résumé |
Dans leurs indications actuelles, aux premiers rangs desquelles la prévention des accidents thromboemboliques de la fibrillation atriale et le traitement des événements thromboemboliques veineux, les anticoagulants oraux directs (AOD) tendent à supplanter les antivitamines K (AVK) dans les recommandations professionnelles. En effet, à la diminution du risque de complications hémorragiques, centrée sur le risque de saignement intracrânien, s'ajoute une plus grande simplicité de maniement de ces « nouveaux » anticoagulants oraux : initiation simplifiée du fait d'un délai d'action rapide contrairement aux AVK et de doses moins variables d'un patient à l'autre, absence de surveillance systématique de l'effet anticoagulant du fait d'une marge thérapeutique large. En revanche, l'estimation de la fonction rénale du patient reste indispensable pour les AOD du fait des contre-indications ou adaptations posologiques en cas d'altération de la clairance de la créatinine. Les interactions médicamenteuses existent avec les AOD, mais elles sont certainement moins fréquentes qu'avec les AVK. En cas d'accident hémorragique, reste la question incomplètement réglée de la stratégie de réversion des AOD.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Antivitamine K, Anticoagulants oraux directs, Pharmacologie, Maniement
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