Radiothérapie du cancer du rectum et du canal anal - 30/01/23
Résumé |
La radiothérapie a une place importante dans la prise en charge de ces deux pathologies. Dans le cancer du rectum localement avancé, la chimioradiothérapie ou radiothérapie courte exclusive néoadjuvante permet d'améliorer les résultats de la chirurgie et de diminuer le risque de récidive locale (< 5 %). L'intensification du traitement par la chimiothérapie néoadjuvante, avant ou après la radiothérapie, a permis d'améliorer la survie sans progression métastatique à 3 ans et de doubler le taux de réponse pathologique complète, faisant de ce traitement néoadjuvant total une option. La stratégie de préservation rectale, qui consiste à surseoir à la protectomie avec exérèse totale du mésorectum chez les patients en réponse clinique complète après le traitement néoadjuvant, se développe, étendant l'indication de radiothérapie néoadjuvante à des tumeurs plus précoces. Le cancer du canal anal est un cancer rare dont l'incidence ne cesse d'augmenter en raison de l'infection au papillomavirus humain. La radiothérapie associée de façon concomitante à une chimiothérapie, à base de fluoropyrimidine et de mitomycine, est le traitement de référence des cancers du canal anal, avec pour objectif d'éviter un traitement chirurgical qui est une amputation abdominopérinéale. Les résultats en matière de contrôle local (85-90 %) et de survie globale (75-80 %) à long terme sont excellents, faisant de la morbidité et de la qualité de vie post-thérapeutique des enjeux importants.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Radiothérapie pelvienne, Cancer du rectum, Cancer du canal anal, Traitement néoadjuvant total, Préservation rectale
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