Quality of life of patients treated for kidney stones 10–20 mm in diameter in terms of the type of operation performed: A qualitative study - 28/01/23
Qualité de vie des patients traités pour des calculs rénaux de 10–20 mm de diamètre en fonction du type d’opération pratiquée : une étude qualitative
Summary |
Introduction |
Urolithiasis is a common chronic disease whose effect on patients’ quality of life (QOL) is considerable but depends on the treatment received, differing between types of surgery. Intrarenal stones can be treated with different techniques: extracorporeal shock wave lithotripsy (ESWL), flexible ureteroscopy (fURS), and mini percutaneous nephrolithotomy (mini-PCNL), with proportional success and complication rates. The aim of this study was to qualitatively explore the impact of the different techniques on patients’ QOL and understand their experiences of treatment choices.
Methods |
Patients treated for medium-sized kidney stones (10–20mm in diameter) were interviewed in a semi-structured manner. The interview data were transcribed and analyzed by theme according to consolidated criteria for reporting qualitative research (COREQ) guidelines.
Results |
Data saturation was achieved after interviewing 15 patients. The mean interview time was 34min (standard deviation (SD), 6.8min). The mean patient age was 54 years (SD, 9.5 years). Eight patients underwent ESWL, 10 were treated with fURS, and 8 underwent mini-PCNL. Twenty-seven subthemes were coded and regrouped into eight major themes, namely: no sense of choice in the decision-making process for eleven patients; extremely negative experiences of double-J stents for fourteen patients; concern about the risk of recurrence or treatment failure for thirteen patients; complicated hygiene and dietary recommendations for nine patients; technique-dependent postoperative outcomes; relatively well-tolerated operations for thirteen patients; a poor experience of sick leave, often because of a double-J stent; different views regarding future operations. In fact, a third of patients would choose the most effective treatment, a third would choose the simplest procedure and the last third would trust their urologist. Patients’ experiences of these operations are variable.
Conclusion |
Urologists must support their patients by presenting the different treatment options with clear, appropriate, and unbiased information. This should ensure patients take part in treatment decisions as part of a personalized treatment plan.
Level of evidence |
3
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
La maladie lithiasique est une maladie chronique dont la prévalence est élevée. Elle a ainsi un impact important sur la qualité de vie des patients. Cet impact peut varier selon sa prise en charge, notamment chirurgicale. Les calculs intrarénaux peuvent être traités par différentes techniques : la lithotritie extracorporelle (LEC), l’urétéroscopie souple (URS) et la mini-néphrolithotomie percutanée (miniNLPC), avec des taux d’efficacité inversement proportionnels aux taux de complications. L’objectif de notre étude était d’explorer par une étude qualitative l’impact des différentes techniques sur la qualité de vie des patients traités pour un calcul rénal entre 10 et 20mm, et de mieux comprendre le vécu du choix thérapeutique.
Méthode |
Les patients opérés pour un calcul entre 10 et 20mm dans le rein étaient invités à réaliser un entretien semi-dirigé. Ces entretiens étaient transcrits, puis analysés de façon thématique, en respectant les critères COREQ.
Résultats |
Un total de 15 patients a été vu en entretien semi-dirigé pour arriver à la saturation des données. La durée moyenne d’un entretien est de 34min (6,8min d’écart-type). L’âge moyen des patients est de 54 ans (9,5 ans d’écart-type). Huit patients ont eu une LEC, 10 ont eu une URS, et 8 ont eu une miniNLPC. Vingt-sept sous-thèmes ont été codés et regroupés en 7 grands thèmes : pas de notion de choix dans la prise de décision pour onze patients ; un vécu extrêmement négatif de la sonde JJ pour quatorze patients ; l’inquiétude face au risque de récidive ou d’échec des traitements pour treize patients ; des règles hygiénodiététiques difficiles à suivre pour neuf patients ; des suites opératoires différentes selon le type d’intervention ; une tolérance plutôt acceptable de l’intervention pour treize patients ; un mauvais vécu de l’arrêt de travail souvent dû à la sonde JJ ; des avis divergeant en cas de nouvelle intervention. En effet, un tiers des patients choisissent l’intervention la plus efficace, un tiers choisissent l’intervention la plus simple et le dernier tiers font confiance au choix de l’urologue.
Conclusion |
Du fait des différences interindividuelles de ressenti des interventions, l’urologue doit accompagner son patient en lui exposant les différentes options avec une information complète, claire et transparente. Ainsi, le patient pourra prendre part à la décision thérapeutique et fera partie d’un plan personnalisé de soins.
Niveau de preuve |
3
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Urolithiasis, Shockwave lithotripsy, Ureteroscopy, Percutaneous, Nephrolithotomy, Quality of life
Mots clés : Maladie lithiasique, Lithotritie extra corporelle, Urétéroscopie, Néphrolithotomie percutanée, Qualité de vie
Plan
Vol 33 - N° 2
P. 88-95 - février 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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