La littérature concernant l’insertion professionnelle des enseignants aborde souvent le thème de l’épuisement professionnel pour expliquer, du moins en partie, le taux important d’abandon de la profession par les enseignants ayant cinq ans ou moins d’expérience. En enseignement, l’épuisement professionnel se caractérise par une détresse émotionnelle, une dépersonnalisation de l’enseignant à l’égard des élèves, une perte de confiance en ses capacités d’enseignant et, s’il ne mène pas toujours à l’abandon, il laisse ses victimes cyniques et pessimistes à l’égard de leur profession. Cet article comprend deux parties : une discussion sur l’épuisement professionnel des enseignants et quelques suggestions de rétention du personnel enseignants.

In the literature on the professional integration of teachers burnout is often invoked to at least partially explain the high percentage of those quitting the profession after a five-year practice or less. Teachers’ burnout implies emotional distress, viewing pupils as « things » (instead of as human beings), and being unsure of one’s teaching abilities. While this not always leads to quit teaching, victims of burnout can hardly escape pessimism and cynicism about their profession. This paper is made up of two parts: 1) a discussion of teachers’ burnout; 2) some suggestions for keeping teachers on the job.