Durabilité de l’efficacité du selpercatinib chez les patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) exprimant le gène de fusion RET (RET+) - 12/01/23
Résumé |
Introduction |
Le selpercatinib, un inhibiteur de la RET kinase premier de sa classe hautement sélectif et actif sur le SNC, est approuvé dans plusieurs pays pour traiter le CBNPC exprimant le gène de fusion RET (RET+). Dans des analyses précédentes, le suivi était limité. La durée de la réponse (DdR) et la survie sans progression (SSP) étaient en cours d’évaluation, et les données n’étaient pas encore matures.
Méthodes |
Une analyse mise à jour du selpercatinib chez les patients atteints de CBNPC RET+ dans l’étude LIBRETTO-001 (NCT03157128) a été menée avec un intervalle de 15 mois entre les analyses précédentes et actuelles. Le critère principal était le taux de réponse objective (TRO, RECIST 1.1) évalué par un comité de revue indépendant (CRI). Les critères secondaires incluaient la DdR, la SSP, le taux de bénéfice clinique (TBC; RC+RP+MS ≥ 16 semaines), la SG et le profil de tolérance.
Résultats |
Les Résultats d’efficacité des patients naïfs de traitement (n=69) et des patients traités précédemment par chimiothérapie à base de platine (n=247) sont présentés (Fig. 1). Malgré un suivi médian d’environ 24 mois dans la population naïve de traitement et la population précédemment traitée par chimiothérapie à base de platine, les estimations de la DdR et de la SSP médianes (mDdR et mSSP) ne sont toujours pas matures. Parmi tous les patients atteints de CBNPC, 26 avaient des métastases cérébrales mesurables à l’inclusion, selon le CRI. Le traitement par selpercatinib a permis d’atteindre un TRO du SCN de 84,6% (IC à 95 % : 65,1–95,6), avec une mDdR du SCN de 9,4 mois (IC à 95 % : 7,4–15,3) avec un suivi médian de 25,8 mois. Dans la population évaluée pour la tolérance (patients atteints de CBNPC avec ≥1 dose, n=356), les événements indésirables les plus fréquents (EI≥25% des patients) étaient la sécheresse buccale, la diarrhée, l’hypertension, l’augmentation des ALAT/ASAT, l’œdème périphérique, la constipation, l’éruption cutanée, les céphalées et la fatigue. Au total, 34 patients (9,6 %) ont arrêté le traitement en raison des EI, dont 11 patients (3,1 %) en raison d’EI liés au médicament (évalués par l’investigateur).
Conclusions |
Avec un suivi plus long et un plus grand nombre de patients, le selpercatinib a démontré une efficacité durable et une activité intracrânienne, indépendamment de la ligne de traitement. Le profil de tolérance du selpercatinib reste cohérent avec celui des analyses précédentes.
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Vol 15 - N° 1
P. 228-229 - janvier 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.