Quelle place pour les associations de traitements ciblés ? - 18/12/22

Résumé |
L’avènement des traitements ciblés, incluant les biomédicaments et les inhibiteurs de Janus kinases (JAKi), a totalement modifié la prise en charge des maladies inflammatoires à médiation immunitaire (IMIDs). Bien que leur efficacité ait largement été démontrée, ces traitements permettent d’atteindre la rémission chez moins de 50 % des patients en première ligne. Les premières associations de biomédicaments évaluées dans la polyarthrite rhumatoïde étaient associées à plus d’infections sévères sans une efficacité supérieure à la monothérapie. Depuis, le profil de tolérance des patients et des thérapies ciblées a évolué. Le registre COMBIO a permis d’identifier trois populations différentes pour lesquelles les associations de traitements ciblés pourraient être envisagées : les patients atteints d’une seule IMID chez qui les différentes options thérapeutiques classiques ont été épuisées ; les patients atteints de deux IMIDs du même spectre pour lesquelles un traitement ciblé seul a une efficacité insuffisante sur l’une ou l’autre des IMIDs, comme spondyloarthrite et maladie inflammatoire chronique de l’intestin ; et les patients atteints de 2 pathologies sévères de spectres différents, comme asthme et polyarthrite rhumatoïde. Il est important de différencier ces différentes populations, car leurs objectifs thérapeutiques et de tolérance seront différents.
Les données des précédents essais d’associations doivent inciter à la prudence. Il convient d’attendre de nouvelles données d’efficacité et de tolérance avant d’envisager l’utilisation large des associations de traitements ciblés dans les IMIDs difficiles à traiter.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Maladies inflammatoires à médiation immunitaire (IMIDs), Traitements ciblés, Biomédicaments, JAK inhibiteurs
Plan
Vol 89 - N° S1
P. A7-A9 - décembre 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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