Efficacité et tolérance d’upadacitinib chez des patients atteints de spondylarthrite ankylosante et ayant eu une intolérance et/ou un manque d’efficacité lors d’un traitement antérieur par biologique : analyse en sous-groupes - 18/12/22

Résumé |
Introduction |
Upadacitinib (UPA) a été évalué pour le traitement de la SA chez des patients (pts) naïfs de bDMARDs [1 ] et des pts ayant eu une réponse inadéquate (IR ; définie comme une intolérance et/ou un manque d’efficacité) aux bDMARDs (bDMARD-IR) [2 ]. Cette analyse post hoc a évalué l’efficacité et la tolérance d’UPA dans des sous-groupes (ss-gpes) de pts bDMARD-IR ayant une SA en fonction du traitement (ttt) antérieur.
Patients et méthodes |
Dans l’essai de phase 3 SELECT-AXIS 2 en cours, des pts SA, bDMARD-IR et remplissant les critères de NYm (n=420) ont été randomisés selon un ratio 1:1 pour recevoir UPA 15mg 1x/j (n=211) ou un placebo (PBO, n=209) pendant 14 semaines (S). Les critères d’éligibilité incluaient un manque d’efficacité après≥12S de ttt par 1 bDMARD antérieur (TNFi ou IL-17i) et/ou une intolérance à 1 ou 2 bDMARDs antérieurs, quelle que soit la durée du ttt. Un manque d’efficacité de 2 bDMARDs n’était pas autorisé. Le critère principal était la réponse ASAS40 à S14. Cette analyse post hoc a évalué à S14 et en ss-gpes en fonction du ttt antérieur, la réponse ASAS40 et les critères suivants : ASDAS-CRP LDA (<2,1) et amélioration par rapport à l’inclusion de la douleur rachidienne évaluée par le pt, du BASFI et du SPARCC-IRM rachis. Les analyses en ss-gpes ont été réalisées en fonction du nbre (1 ou 2), du mécanisme d’action (TNFi ou IL-17i), du manque d’efficacité (TNFi ou IL-17i) et de l’intolérance (oui ou non) des bDMARDs antérieurs.
Résultats |
Les caractéristiques à l’inclusion étaient similaires dans les gpes UPA et PBO.(2) La majorité des pts avaient été traités antérieurement par 1 TNFi (UPA : 73 %, PBO : 76 %) ; 4 % et 5 % des pts UPA et PBO, respectivement, avaient reçu 1 TNFi et 1 IL-17i. Le taux de réponse ASAS40 était plus élevé avec UPA vs PBO (Delta : 22–33 %) à S14 pour tous les ss-gpes (Fig. 1). La réponse ASDAS-CRP LDA et l’amélioration vs l’inclusion du BASFI, de la douleur rachidienne et du SPARCC-IRM rachis étaient également plus élevées avec UPA vs PBO pour tous les ss-gpes (Delta : 28–37 % ;1,0–1,6 ; 1,3–2,3 et 0,8–4,8, respectivement) (Fig. 2). Le taux d’événements indésirables (EI) était plus élevé pour UPA vs PBO indépendamment de la tolérance des bDMARDs antérieurs. Néanmoins, le taux d’EI ayant entraîné l’arrêt du ttt était similaire pour les pts ayant eu ou non une intolérance à un bDMARD antérieur (0 % vs 1,5 % et 0 % vs 1,4 %, respectivement, pour UPA vs PBO) (Tableau 1). Les taux d’EI, EI graves (EIG) et infections graves étaient plus élevés chez les pts UPA ayant eu une intolérance à un bDMARD antérieur vs ceux sans intolérance (52 % vs 36 %, 5 % vs 2 %, 20 % vs 13 % et 5 % vs 1 %, respectivement). Aucun décès n’a été rapporté.
Conclusion |
Dans SELECT-AXIS 2, UPA a démontré une meilleure efficacité par rapport au PBO à S14 pour tous les ss-gpes de pts SA bDMARD-IR. Le profil de tolérance d’UPA était cohérent avec celui de l’étude, quelle que soit la tolérance des bDMARDs antérieurs. Bien que la possibilité de conclure soit limitée par la petite taille de certains ss-gpes, le rapport B/R d’UPA était généralement favorable chez les pts SA bDMARD-IR.
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Vol 89 - N° S1
P. A184-A185 - décembre 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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