Comparaison des nouveaux seuils à ceux préalablement proposés par la société ASAS pour les lésions inflammatoires des articulations sacro-iliaques à l’IRM de la spondylarthrite axiale et implications pour le recrutement dans les études cliniques - 18/12/22

Résumé |
Introduction |
L’ASAS (Assessment of SpondyloArthritis international Society) a récemment proposé des définitions préliminaires, plus strictes, pour les lésions actives et structurelles des articulations sacro-iliaques (ASI) typiques de la spondyloarthrite axiale (axSpA) à l’IRM [1 ]. Dans cette analyse post hoc, nous avons appliqué les définitions existantes et celles nouvellement proposées aux données de l’essai C-OPTIMISE (NCT02505542). Nous avons évalué l’efficacité du certolizumab pégol (CZP) chez des patients positifs (IRM+) et négatifs (IRM−) à l’IRM selon chaque définition, ainsi que chez ceux qui étaient IRM+ à l’aide de la définition existante, mais IRM− selon la nouvelle définition proposée (groupe discordant).
Matériels et méthodes |
C-OPTIMISE a inclus 736 patients atteints d’axSpA active ayant reçu 400 mg de CZP aux semaines (S) 0, 2 et 4, puis 200 mg de CZP toutes les 2 S jusqu’à la S48. Nous rapportons le pourcentage de patients obtenant une réponse ASAS40, ainsi que la variation moyenne par rapport à l’inclusion (CfB) des scores BASDAI et ASDAS, entre l’inclusion et la S48. Les résultats sont stratifiés par sous-groupe d’axSpA (radiographiques [r-axSpA] et non radiographiques [nr-axSpA] et définition de l’IRM. Les valeurs manquantes ont été imputées en utilisant l’imputation des non-répondeurs pour l’ASAS40 et la dernière observation rapportée pour les variables continues.
Résultats |
Des données d’IRM à l’inclusion étaient disponibles pour 657/736 (89,3 %) patients : 333/657 (50,7 %) ont été classés comme IRM+ selon la nouvelle définition proposée contre 386/657 (58,8 %) selon la définition existante. Une proportion numériquement plus élevée de patients IRM+ selon la nouvelle définition proposée ont obtenu une réponse ASAS40 à la S48 par rapport à ceux répondant à la définition IRM+ existante ; les patients du groupe discordant (18/358 [5,0 %] parmi les patients r-axSpA, 35/299 [11,7 %] parmi les patients nr-axSpA) ont répondu de manière similaire à ceux initialement classés comme IRM−. Des résultats similaires ont été observés pour la CfB moyenne des scores BASDAI et ASDAS.
Conclusion |
L’application de la nouvelle définition de l’IRM doit être évaluée dans de futurs essais cliniques notamment pour en préciser sa capacité à prédire une meilleure réponse thérapeutique.
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Vol 89 - N° S1
P. A118-A119 - décembre 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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