Magnetic resonance imaging in Crohn's disease - 29/04/08
Frank Pilleul [1],
Claire Godefroy [1 et 2],
Delphine Yzebe-Beziat [3],
Frédérique Dugougeat-Pilleul [2],
Alain Lachaux [4],
Pierre-Jean Valette [1]
Voir les affiliationsImagerie par résonance magnétique dans la maladie de Crohn |
Objectif |
Evaluer la valeur de l'imagerie par résonance magnétique (IRM) avec injection de Gadolinium et opacification per os de mannitol à 5 % sans entéroclyse (entéro-IRM) pour la détection de segments digestifs inflammatoires dans une population présentant une maladie de Crohn (MC) connue ou suspectée.
Méthodes |
Ont été inclus 62 jeunes malades consécutifs (âge moyen 13,9 ans) suspects ou suivis pour une MC qui ont eu une iléocoloscopie avec biopsies, une échographie abdominale et une entéro-IRM. L'activité inflammatoire de la maladie de Crohn a été mesurée selon l'index PCDAI. La qualité des images, l'épaisseur pariétale, le rehaussement digestif après injection de gadolinium et les complications identifiés en entéro-IRM ont été évalués indépendamment par deux radiologues. Les résultats ont été comparés aux données PCDAI, endoscopiques et histologiques.
Résultats |
La sensibilité de l'entéro-IRM pour le diagnostic de MC a été de 83 % et sa spécificité de 100 %. Il existait une différence significative entre le rehaussement de l'iléon terminal sain et pathologique (P = 0,001). Chez les malades suivis pour MC, il existait une corrélation significative entre l'épaisseur pariétale des segments digestifs atteints et le PCDAI (P = 0,003). En revanche, il n'existait pas de corrélation significative entre le PCDAI et le rehaussement pariétal (P = 0,497). Des complications ont été diagnostiquées en entéro-IRM dans 18 cas (9 fistules, 8 sténoses, 1 invagination iléo-iléale).
Conclusion |
L'entéro-IRM identifie l'extension, la sévérité et les complications digestives avec une bonne exactitude diagnostique en cas de MC et semble utile dans l'approche diagnostique de première intention chez les jeunes malades suspects de MC.
Aim |
To evaluate the value of gadolinium enhanced MRI with oral opacification using a 5% mannitol solution (CE-Mannitol-MRI) to reveal bowel inflammation in pediatric patients with known or suspected Crohn's disease (CD).
Materials and Methods |
Sixty-two consecutive children (median age 13.9 years) with known or suspected CD underwent ileocolonoscopy with biopsy, ultrasonography and CE-Mannitol-MRI. CD activity was measured with the Pediatric Crohn's Disease Activity Index (PCDAI). Image quality, wall thickness, bowel wall enhancement and complications identified on CE-Mannitol-MRI were evaluated by two blinded radiologists.
Results |
The sensitivity and specificity of CE-Mannitol-MRI for the diagnosis of CD were 83% and 100%, respectively. Bowel wall enhancement was higher in the group of patients with abnormal small bowel loops versus control group (P = 0.001). In patients with known CD, there was a positive correlation between wall thickness and PCDAI (P = 0.003). However, no significant correlation was demonstrated between parietal contrast enhancement and PCDAI (P = 0.497). CE-Mannitol-MRI enabled identification of complications in 18 patients (9 fistulae, 8 strictures and 1 intussusception).
Conclusion |
In pediatric patients with CD, CE-Mannitol-MRI contributes significantly to the identification of disease extension, severity and intestinal complications with adequate diagnostic accuracy. This technique could also be useful as the first line diagnostic exploration in young patients with suspected CD.
Plan
© 2005 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 29 - N° 8-9
P. 803-808 - août 2005 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.