Health sciences students usually report high rates of mental health problems. The COVID-19 pandemic context may have serious psychological impacts in this at-risk population. We aimed to assess the self-reported mental health status, health-related quality of life and coping strategies of health sciences students during the early stage of the pandemic.

An online 128-item questionnaire sent to 17,673 health sciences students from the Claude Bernard University Lyon 1 in April 2020 assessed: a) sociodemographic characteristics, b) conditions of lockdown, c) depressive (Beck Depression Inventory- Short Form, BDI-SF), anxiety (State-Trait Anxiety Inventory-A, STAI-A) and traumatic symptoms (Impact of Event Scale -Revised, IES-R), d) health-related quality of life (SF12) and e) coping strategies (Brief Coping Orientation to Problems Experienced, Brief COPE).

The participation rate was 9.9% (n=1,765). A total of 19.5% of participants reported an IES-R>33, 11.6% depressive symptoms, 58.1% anxiety symptoms, and 4.4% suicidal ideation. Their mental health-related quality of life was significantly poorer than for physical health. Female gender, COVID-like symptoms, social isolation due to the lockdown, pandemic-related financial restraint and exams-related stress were significantly associated with poorer self-reported mental health conditions. Volunteering in the healthcare system was significantly associated with lower mental health scores. Coping strategies were mostly oriented toward avoidance and positive appraisal.

French health sciences students exhibited high levels of self-reported mental health problems and a poor mental health-related quality of life during the early stage of the COVID-19 pandemic. Specific risk factors related to the pandemic partly explain the observed prevalence.

Les étudiants en santé présentent habituellement des taux élevés de problèmes en santé mentale. La pandémie Covid-19 et le confinement pourraient avoir des conséquences délétères sur la santé mentale dans cette population à risque. Notre étude visait à évaluer l’état de santé mentale, la qualité de vie et les stratégies de coping auto-reportées des étudiants en santé pendant les premières semaines de la pandémie Covid-19.

Un questionnaire en ligne de 128 items a été envoyé en avril 2020 à 17 673 étudiants en santé de l’Université Claude Bernard Lyon 1 pour évaluer: a) les caractéristiques sociodémographiques, b) les conditions de confinement, c) les symptômes dépressifs (Beck Depression Inventory- Short Form, BDI-SF), anxieux (State-Trait Anxiety Inventory-A, STAI-A) et traumatique (Impact of Event Scale -Revised, IES-R), d) les stratégies de coping (Brief Coping Orientation to Problems Experienced, Brief COPE) et la qualité de vie liée à la santé (SF12).

Le taux de participation a été de 9,9 % (n=1765). Un total de 19,5 % des participants rapportaient un score supérieur à 33 à l’IES-R, 11,6 % des symptômes dépressifs, 52,6 % des symptômes anxieux et 4,4 % des idées suicidaires. La qualité de vie liée à la santé mentale était moins bonne que celle liée à la santé physique. Le sexe féminin, les symptômes évocateurs du Covid, l’isolement social du au confinement, les soucis financiers liés à la pandémie et le stress des examens étaient significativement associés à une moins bonne santé mentale. Le volontariat dans le système de santé était associé à une meilleure santé mentale. Les stratégies de coping les plus utilisées étaient l’évitement et la pensée positive.

Les étudiants en santé présentaient des taux élevés de problèmes en santé mentale auto-reportées et une qualité de vie liée à la santé mentale altérée au début de la pandémie Covid-19. Des facteurs de risqué spécifiques liés à la pandémie expliquent en partie les résultats observés.