Règles de prescription et techniques de massokinésithérapie dans les affections de l'appareil locomoteur - 09/11/22
Résumé |
Les pathologies de l'appareil locomoteur sont la première cause de handicap chez l'adulte dans le monde. Les traitements de rééducation et de réadaptation, au premier rang desquels la massokinésithérapie, font partie des traitements de première intention dans ces pathologies, avec un bénéfice et une efficacité prouvés aussi bien au niveau individuel que collectif. La prescription de massokinésithérapie s'inscrit dans un cadre législatif précis, qui s'est modifié au cours des dernières décennies pour élargir le champ d'exercice des masseurs-kinésithérapeutes. Afin de garantir le secret médical, le diagnostic ne doit pas apparaître sur l'ordonnance mais peut figurer sur un courrier du médecin prescripteur au masseur-kinésithérapeute. Le masseur-kinésithérapeute tient informé le médecin prescripteur de l'évolution du traitement à partir de ses fiches de synthèse et peut être prescripteur, en l'absence de contre-indication médicale, de certains dispositifs médicaux figurant sur une liste limitative. Enfin, la notion de prescription quantitative et qualitative, supprimée en 2000, permet au masseur-kinésithérapeute de définir, à l'issu du bilan diagnostique de kinésithérapie, le nombre et la fréquence des séances ainsi que les techniques à utiliser. Le kinésithérapeute a à sa disposition de nombreuses techniques qu'on peut schématiquement diviser en deux catégories : les techniques passives, regroupant les massages et la physiothérapie, utiles à visée antalgique mais dont l'efficacité est limitée dans le temps, et les techniques actives de gain d'amplitude articulaire, de renforcement musculaire et de rééducation sensorimotrice, dont l'efficacité au cours du temps peut être accrue par l'autonomisation du patient et l'apprentissage d'un autoprogramme. Le choix et l'association de différentes techniques au cours du traitement est fréquente et dépend des objectifs thérapeutiques et fonctionnels, qui doivent être clairement définis avant le traitement, entre le médecin prescripteur, le masseur-kinésithérapeute et le patient. Ces objectifs doivent être réévalués pour adapter le traitement rééducatif et décider des modalités d'arrêt.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Rééducation, Législation, Bilan diagnostique kinésithérapique, Objectifs kinésithérapiques, Massages, Physiothérapie, Gain d'amplitude articulaire, Renforcement musculaire, Proprioception
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