Étude de la tolérance de l’anneau de remontée testiculaire porté à visée contraceptive - 30/10/22

Résumé |
Objectifs |
Le partage de la charge contraceptive dans le couple est une demande sociétale. La plupart des hommes seraient prêts à assumer cette responsabilité. La contraception thermique masculine est une des modalités de contraception masculine envisagée. Un anneau de remontée testiculaire appelé Androswitch® a été développé à cette fin. Nous avons essayé d’évaluer les raisons de ce choix, l’observance et la tolérance de cet appareillage.
Méthodes |
Nous avons réalisé une enquête en ligne auprès de 75 hommes utilisant ce dispositif. 38 individus (50,6 %) ont répondu au questionnaire.
Résultats |
Au total, 78 % des répondants étaient en couple, depuis moins de 2 ans dans 45 % des cas. La tranche d’âge majoritaire était 30–34 ans (41 %). La raison principale du choix de ce mode de contraception était le partage de la charge mentale dans le couple (89 %). Seul un tiers des hommes n’avait aucune difficulté à porter le dispositif 15h par jour, et 17 % avaient beaucoup de difficultés à le faire. 19 % avaient dû l’arrêter au moins temporairement dans les 3 derniers mois. 80 % des hommes ont présenté des effets indésirables, notamment cutanés (74,3 %). Le niveau de gène était supérieur à 3/10 dans 38,5 % des cas. La Fig. 1 résume les effets indésirables observés, et leur fréquence d’apparition.
Conclusion |
Cette méthode de contraception est encore en cours d’expérimentation, et ce dispositif n’ayant pas de marquage CE ne doit donc pas être recommandé en pratique courante. Les faibles effectifs de cette enquête ne permettent pas de tirer de conclusion définitive, mais au vu de cette enquête, il semble que le profil de tolérance et d’observance ne soit pas optimal.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 32 - N° 3S
P. S91-S92 - novembre 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?