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Implantation robot-assistée du sphincter artificiel urinaire AMS-800 chez la femme : une série multicentrique internationale de 182 patientes - 30/10/22

Doi : 10.1016/j.fpurol.2022.07.034 
B. Peyronnet 1, , J. Cornu 2, O. Belas 3, G. Capon 4, X. Biardeau 5, P. Lecoanet 6, L. Castro-Sader 7, S. Borojeni 8, R. Hein 9, J. Hascoet 1, F. Thibault 10, F. Dubois 11, V. Cardot 12, A. Vidart 13, A. Descazeaud 14, G. Fournier 15, F. Van der aa 16
1 CHU Rennes, Rennes, France 
2 CHU Rouen, Rouen, France 
3 Clinique le Mans sud, Le Mans, France 
4 CHU bordeaux, Bordeaux, France 
5 CHU Lille, Lille, France 
6 CHU Nancy, Nancy, France 
7 Vall d’Hebron, Barcelone, Espagne 
8 Hôpital Saint-Joseph, Paris, France 
9 Magdeburg university, Magdeburg, Allemagne 
10 Institut Schuman, Metz, France 
11 Clinique Saint-Grégoire, Saint-Grégoire, France 
12 Clinique Alma, Paris, France 
13 Hôpital Foch, Suresnes, France 
14 CHU Limoges, Limoges, France 
15 CHU Brest, Brest, France 
16 UZ Leuven, Louvain, Belgique 

Auteur correspondant.

Résumé

Objectifs

L’Implantation robot-assistée du sphincter artificiel urinaire AMS-800 (SAU) chez la femme s’est considérablement développée dans plusieurs pays. Cependant, les données sur le sujet restent relativement limitées. L’objectif de cette étude était de rapporter les résultats périopératoires et fonctionnels de l’implantation robot-assistée du SAU chez les femmes souffrant d’incontinence urinaire d’effort (IUE) par insuffisance sphinctérienne.

Méthodes

Toutes les patientes ayant eu une implantation robot-assistée de SAU selon une technique standardisée (approche antérieure) entre 2013 et 2022 dans seize institutions européennes ont été incluses dans une étude rétrospective. L’indication de l’implantation d’un SAU était l’incontinence urinaire d’effort de type III par insuffisance sphinctérienne définie par la combinaison d’une faible pression de clôture ou Valsalva Leak Point Pressure et de fuites objectivées à la toux avec un urètre peu mobile. Le critère d’évaluation principal était le résultat fonctionnel catégorisé en continence complète (0 protection), améliorée ou inchangée.

Résultats

Cent quatre-vingt-deux patients ont eu une implantation robot-assistée d’un SAU. Les caractéristiques des patients sont résumées dans le Tableau 1. Il y a eu 26 complications peropératoires (15,6 %) : 14 plaies du col vésicale et 12 plaies vaginales. Les chirurgiens ont poursuivi l’implantation dans tous les cas de plaie peropératoire sauf un. Trente-huit patients ont présenté des complications postopératoires (22,3 %) mais seulement dix avaient une complication Clavien ≥ 3 (5,5 %). Après un suivi médian de 12 mois, 11 explantations de SAU ont été nécessaires (6,1 %) dont 8 pour extrusion urétrale ou exposition vaginale (4,4 %). La survie sans explantation à 5 ans a était de 88,8 %. Lors de la dernière visite de suivi, 152 patientes étaient sèches (83,5 %), 15 étaient améliorés (8,2 %) et 15 étaient inchangés (8,2 %) (Fig. 1).

Conclusion

Dans cette grande série internationale multicentrique, l’implantation robotique du SAU chez la femme était associée à des résultats périopératoires et fonctionnels prometteurs. Cette série confirme la reproductibilité de la technique robotique « antérieure » d’implantation du SAU chez la femme.

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Vol 32 - N° 3S

P. S31 - novembre 2022 Retour au numéro
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