L’intensification du traitement du cancer de la prostate métastatique hormonosensible (MHSPC) est devenue un standard de prise en charge en France (étude profile) - 30/10/22

Résumé |
Objectifs |
L’étude PROFILE avait pour objectifs de décrire de manière rétrospective les caractéristiques d’une population de patients mHSPC traités par les différents spécialistes médicaux impliqués (urologues, oncologues, onco-radiothérapeutes) et de décrire les pratiques de prise en charge en fonction du profil patient.
Méthodes |
Entre novembre 2020 et mai 2021, 45 investigateurs (27 oncologues, 10 urologues et 8 radiothérapeutes) répartis dans 45 centres français ont inclus de manière rétrospective 416 patients. Les patients inclus étaient des patients adultes atteints de cancer de la prostate mHSPC diagnostiqués métastatiques « de novo » (synchrones) ou après progression à partir d’un stade localisé ou localement avancé (métachrones). Les méthodes diagnostiques, les caractéristiques de cette population ainsi que les stratégies de prise en charge ont ensuite été étudiées. Les sous-groupes des patients synchrones et métachrones ont été comparés.
Résultats |
L’étude PROFILE décrit les caractéristiques des patients mHSPC et des pratiques de prise en charge en France. Les caractéristiques de la population constituée de patients synchrones (76 %) et de patients métachrones (24 %), sont décrites dans le Tableau 1. Lors de la prise en charge, 9 % des patients n’étaient pas concernés par la castration. Une intensification du traitement systémique par hormonothérapie nouvelle génération (HTNG) a été prescrite chez une majorité de patients synchrones et métachrones (67 % et 62 %, respectivement). L’intensification par chimiothérapie est beaucoup moins fréquente (12 % et 2 % des patients, respectivement). Par ailleurs, la radiothérapie de la tumeur primitive associée aux traitements systémiques, est plus fréquente chez les individus synchrones (12 % en association avec la castration et 9 % en association avec la castration, HTNG et la chimiothérapie) (Fig. 1).
Conclusion |
L’étude PROFILE a permis d’identifier le profil des patients des différents sous-groupes (synchrones et métachrones). Cette étude montre également qu’en accord avec les guidelines internationales et françaises actuelles, (1) l’intensification thérapeutique par HTNG et chimiothérapie, devient un standard de traitement au stade mHSPC, (2) la prescription de la radiothérapie de la tumeur primitive est plus fréquente chez les patients synchrones.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 32 - N° 3S
P. S3-S4 - novembre 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?