Valeurs prédictives positives de l’IRM et de la cytoponction échoguidée pour tuméfaction isolée de la glande parotide de l’adulte : analyse comparative STARD - 19/10/22
Résumé |
Objectif |
Analyse des valeurs prédictives positives (VPP) de l’imagerie par résonnance magnétique nucléaire (IRM) et de la ponction-cytologie échographie guidée (PCE) pour tuméfaction isolée de la glande parotide.
Matériel et méthode |
Étude observationnelle rédigée selon la ligne rédactionnelle STARD. Cohorte de 212 patients âgés de 18 à 93 ans avec tuméfaction isolée de la glande parotide (maligne : 16,9 %, bénigne : 83,1 %) consécutivement opérés entre 2015 et 2020 dans un service hospitalo-universitaire après bilan associant IRM-PCE. L’objectif principal était le calcul des VPP de l’IRM et de la PCE pour les diagnostics de tumeur maligne, bénigne et l’étiologie la plus fréquente. Les objectifs secondaires étaient la comparaison avec la VPP des données cliniques devant faire suspecter la malignité et l’analyse de l’impact de divers éléments (VPP si analyse dynamique lors de l’IRM, VPP si désaccord diagnostic entre IRM et PCE, VPP de la PCE en fonction du diagnostic évoqué par l’IRM).
Résultats |
Les VPP de l’IRM et de la PCE étaient respectivement 45,4 %–88,8 %, pour les tumeurs malignes, 89,6 %–46,9 % pour les tumeurs bénignes, 88,1 %–85,2 % pour l’adénome pléomorphe. Les VPP de la fixité tumorale et de l’antécédent de radiothérapie cervicofaciale étaient les deux seules supérieures à celle de l’IRM pour tumeur maligne. Les VPP de l’IRM étaient identiques dans les groupes avec et sans analyse dynamique. Les VPP de l’IRM et de la PCE pour évoquer tumeur maligne, tumeur bénigne et adénome pléomorphe étaient, respectivement, 42,8 %–33,3 %, 42,8 %–100 % et 36,3 %–50 % quand ces deux examens ne s’accordaient pas pour ces diagnostics. La VPP de la PCE était 51,8 % pour les tumeurs malignes, 67,7 % pour les tumeurs bénignes et 37,5 % pour l’adénome pléomorphe, quand l’IRM évoquait une tumeur maligne, 32,2 %–91,5 %–88,5 % quand l’IRM évoquait une tumeur bénigne et 23,5 %–93,9 %–92 % quand l’IRM évoquait un adénome pléomorphe.
Conclusion |
L’association systématique de la PCE à l’IRM n’améliore pas fondamentalement la précision diagnostique. La PCE a toute son utilité en cas d’antécédent de radiothérapie cervicofaciale, de fixité tumorale et si le diagnostic évoqué en IRM « hésite » et/ou évoque une tumeur maligne et/ou si l’ADC est bas. Son apport quand l’IRM évoque une tumeur bénigne et surtout un adénome pléomorphe apparaît plus limité.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Parotide, Tumeur, IRM, Cytoponction, Précision diagnostique, Valeur prédictive positive, STARD
Plan
☆ | Ne pas utiliser pour citation la référence française de cet article mais celle de l’article original paru dans European Annals of Otorhinolaryngology Head and Neck Diseases en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 139 - N° 5
P. 273-279 - octobre 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?