The role of the anaerobic speed reserve in female middle-distance running - 19/10/22
Le rôle de la réserve de vitesse anaérobie dans la course de demi-fond féminine


Summary |
Objectives |
Middle-distance running represents a complex interplay of metabolic and mechanical factors. A better understanding of the requirements of male 800m running has been proposed using the anaerobic speed reserve construct. However, the anaerobic speed reserve is yet to be investigated within female middle-distance running.
Methods |
The anaerobic speed reserve, defined as the difference between maximal sprint speed and maximal aerobic speed, was assessed in 12 sub-elite female middle-distance runners using fastest 15m sprint times and a maximal incremental treadmill test, respectively. Participants were allocated to either 400–800m or 800m–Mile subgroups. Comparisons between groups were made for anaerobic speed reserve, maximal sprint speed, maximal aerobic speed and the speed reserve ratio, defined as maximal sprint speed divided by maximal aerobic speed. The relationships between the anaerobic speed reserve components and 800m season's best race times were assessed.
Results |
Female 400–800m middle-distance runners had a significantly larger anaerobic speed reserve (P=0.013), faster maximal sprint speed (P=0.001) and greater speed reserve ratio (P=0.042) than runners in the 800m–Mile group. There was a significant negative correlation between maximal aerobic speed and 800m time (P=0.012), but no statistically significant relationship was observed for anaerobic speed reserve (P=0.900), speed reserve ratio (P=0.558) or maximal sprint speed (P=0.057).
Conclusions |
Female middle-distance subgroups can be distinguished using the speed reserve ratio, with implications for coaches and physiologists to use the speed reserve ratio as a tool to characterize athletes and advise individualized training prescription. Aerobic power appears to underpin female 800m performance as opposed to anaerobic or sprint abilities in these sub-elite athletes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
La course de demi-fond représente une interaction complexe de facteurs métaboliques et mécaniques. Une meilleure compréhension des exigences de la course à pied de 800m hommes a été proposée en utilisant le concept de réserve de vitesse anaérobie. Cependant, la réserve de vitesse anaérobie n’a pas encore été étudiée dans la course de demi-fond féminine.
Méthodes |
La réserve de vitesse anaérobie, définie comme la différence entre la vitesse maximale de sprint et la vitesse aérobie maximale, a été évaluée chez 12 coureuses de demi-fond féminines sous-élite en utilisant respectivement les temps de sprint les plus rapides de 15m et un test incrémental maximal sur tapis roulant. Les participants ont été répartis entre des sous-groupes de 400–800m ou de 800–Mile. Des comparaisons entre les groupes ont été faites pour la réserve de vitesse anaérobie, la vitesse maximale de sprint, la vitesse aérobie maximale et le ratio de réserve de vitesse, défini comme la vitesse maximale de sprint divisée par la vitesse aérobie maximale. Les relations entre les composants de la réserve de vitesse anaérobie et les meilleurs temps de course de la saison sur 800m ont été évaluées.
Résultats |
Les coureuses de demi-fond féminines de 400–800m avaient une réserve de vitesse anaérobie significativement plus grande (p=0,013), une vitesse de sprint maximale plus rapide (p=0,001) et un rapport de réserve de vitesse plus élevé (p=0,042) que les coureurs du groupe 800–Mile. Il y avait une corrélation négative significative entre la vitesse aérobie maximale et le temps de 800m (p=0,012), mais aucune relation statistiquement significative n’a été observée pour la réserve de vitesse anaérobie (p=0,900), le ratio de réserve de vitesse (p=0,558) ou la vitesse maximale de sprint (p=0,057).
Conclusions |
Les sous-groupes féminins de demi-fond peuvent être distingués en utilisant le ratio de réserve de vitesse, avec des implications pour les entraîneurs et les physiologistes d’utiliser le ratio de réserve de vitesse comme un outil pour caractériser les athlètes et conseiller une prescription d’entraînement individualisée. La puissance aérobie semble sous-tendre la performance féminine sur 800m par opposition aux capacités anaérobies ou de sprint chez ces athlètes sous-élites.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Maximal sprint speed, Maximal aerobic speed, Biomechanics, Physical performance
Mots clés : Vitesse maximale de sprint, Vitesse aérobie maximale, Biomécanique, Performance physique
Plan
Vol 37 - N° 7
P. 637.e1-637.e8 - novembre 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?