S'abonner

La sensibilité du phototest polychromatique est supérieure à celle du phototest UVA dans les lucites - 29/04/08

Doi : AD-06-2002-129-6-7-0151-9638-101019-ART4 

D. Leroy [1],

A. Dompmartin [1],

L. Verneuil [1],

M. Michel [1],

K. Faguer [1]

Voir les affiliations

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 5
Iconographies 5
Vidéos 0
Autres 0
Introduction

Le phototest est utilisé pour confirmer le diagnostic de lucite polymorphe et pour évaluer les thérapeutiques. L'absence de standardisation explique que les sources lumineuses utilisées varient selon les pays. En France, on utilise généralement une source polychromatique qui émet un rayonnement proche du spectre solaire. Nous avons comparé l'efficacité d'une source polychromatique par rapport à une source UVA dans la photo-induction des lésions de lucite.

Malades et méthode

Soixante-quatre malades ayant une lucite polymorphe ou une lucite estivale bénigne, récidivant chaque été depuis plus de 3 ans, et constatée par un dermatologue, ont été sélectionnés. Chaque malade a eu des phototests polychromatique et UVA. Un phototest était considéré comme positif s'il existait plusieurs papules érythémateuses à J8.

Résultats

Les phototests polychromatique et UVA étaient positifs chez respectivement 56 p. 100 et 23 p. 100 des malades. Chez 41 p. 100 des malades les deux phototests étaient négatifs.

Discussion

Le phototest polychromatique apparaît plus sensible que le phototest UVA. La facilité avec laquelle on peut induire des lésions avec une lumière polychromatique prouve que les UVB jouent un rôle non négligeable dans la genèse des lucites. Le pourcentage de phototests négatifs est semblable à celui signalé dans la littérature. Les phototests négatifs ne sont pas forcément dus à une mauvaise méthodologie ; ils peuvent être le témoin d'une moins grande photosensibilité et permettre d'individualiser une population de lucite susceptible d'évoluer vers une rémission.

Polychromatic phototest sensibility is superior to UVA phototest in polymorphic light eruptions.

Background

The phototest is used to confirm the diagnosis of polymorphous light eruption and to evaluate the different treatments. The different light sources in the different countries explains the lack of standardization. In France, we use a polychromatic source emitting a radiation close to the solar spectrum. The study compared the efficacy of a polychromatic source with a UVA source in the photo-induction of lesions.

Patients and method

Sixty-four patients presenting with a polymorphous light eruption were selected by a dermatologist. Polychromatic and UVA phototests were performed on each patient. At day 8, the phototest was considered positive if there were papules.

Results

Polychromatic and UVA phototests were positive in respectively 56 p. 100 and 23 p. 100 of the patients. Forty-one per cent of the patients had both polychromatic and UVA negative phototests.

Discussion

Polychromatic phototest seems to be more sensitive than UVA phototest. Induction of the lesions with a polychromatic source is so easy that it proves the significant role for UVB in the genesis of polymorphous light eruption. The percentage of negative phototests is identical to those published in the literature. Negative phototests are not necessarily secondary a bad methodology, they can individualize patients with those lower photosensitivity who present with a polymorphous light eruption that may resolve spontaneously.


Plan



© 2002 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 129 - N° 6-7

P. 860-864 - juin 2002 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • La lucite estivale bénigne existe-t-elle ?
  • D. Leroy, A. Dompmartin, L. Verneuil, M. Michel, K. Faguer
| Article suivant Article suivant
  • Traitement antirétroviral prophylactique après exposition sexuelle au VIH : 93 cas
  • F.-J. Timsit, A. Maillard, E. Spindler, Y. Taquin, F. Deniaud, F. Ferchal, P. Morel, M. Janier

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.