La prise en charge des fractures du radius distal comprend généralement une période d’immobilisation avec un plâtre ou une attelle. Les méthodes d’immobilisation traditionnelles peuvent présenter des inconvénients tels qu’une faible résistance à l’eau et une mauvaise ventilation, ce qui peut entraîner une macération cutanée, des plaies et une infection en cas d’environnement humide.

Les attelles imprimées en 3D pourraient potentiellement pallier les inconvénients des plâtres traditionnels. Dans cet article, nous comparons une attelle imprimée en 3D (A3D) avec une attelle amovible classique (AAC) et un plâtre traditionnel dans un essai clinique randomisé.

Trente-quatre patients présentant une fracture récente du radius distal ont été randomisés pour recevoir soit une A3D, soit une AAC. Un sous-groupe supplémentaire de neuf patients a bénéficié des deux attelles pour une comparaison plus directe. Les résultats primaires ont été mesurés sur base d’un questionnaire d’évaluation subjective et d’une évaluation clinique.

Il n’y avait pas de différence statistiquement significative dans l’évaluation subjective entre le groupe A3D et le groupe AAC. Sur base de l’évaluation clinique, les patients du groupe A3D avaient plus de douleurs liées à la pression. Parmi les neuf patients qui ont bénéficié des deux attelles, huit ont préféré l’AAC et un a choisi l’A3D. La A3D a été jugée meilleure pour la transpiration, la fraîcheur et la résistance à l’eau.

L’A3D a réussi à résoudre les inconvénients des attelles et des plâtres conventionnels (meilleure ventilation, moins de transpiration, moins de chaleur, plus de durabilité et de résistance à l’eau). Cependant, la structure rigide et les bords tranchants l’ont rendue moins confortable, favorisant globalement l’AAC.

II.