Prescription de l’immunothérapie chez les patients « long-répondeurs » - 19/08/22
Management of immunotherapy in patients with non-small cell lung cancer presenting durable oncological response
Résumé |
Introduction |
Il n’existe pas de recommandations précises sur la prescription de l’immunothérapie et sur le bilan d’évaluation optimal après 2 ans de traitement en cas de réponse oncologique persistante dans le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) métastatique.
Méthodes |
Nous avons évalué les pratiques de prescription de l’immunothérapie après 2 ans de traitement via un questionnaire internet s’adressant à des médecins thésés prescripteurs d’immunothérapie de 2 associations professionnelles. Le questionnaire était composé de cas cliniques avec des questions à choix multiples (QCM).
Résultats |
Le questionnaire a été envoyé à un total de 490 médecins ; nous avons obtenu 88 réponses complètes. Pour évaluer la réponse oncologique à 2 ans de traitement, 92 % des médecins prescrivent un TEP scanner et 59 % une IRM cérébrale. En cas de réponse complète, 83 % des sondés arrêtent le pembrolizumab et 70 % le nivolumab. En cas de réponse morphologique partielle, 88 % des sondés continuent l’immunothérapie et 33 % des sondés proposent un traitement locorégional (par exemple radiothérapie) en plus de la poursuite de l’immunothérapie.
Conclusion |
Il existe une tendance forte à arrêter l’immunothérapie à 2 ans en cas de réponse complète. En cas de réponse morphologique partielle, on constate que les sondés tendent à poursuivre l’immunothérapie, mais l’utilisation de traitements complémentaires locorégionaux semble plus hétérogène.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
Concerns about the proper schedule for discontinuing immunotherapy have been raised by many clinicians, as well as the minimal check-up required to assess residual disease before stopping immunotherapy. In fact, there currently exist no recommendations concerning immunotherapy prescription and optimal assessment in the event of persistent oncological response in cases of metastatic non-small cell lung cancer (NSCLC).
Methods |
We conducted an online survey among board-certified French Thoracic Oncologists belonging to two professional associations. The survey included multiple-choice questions that either stood alone or were included in case reports.
Results |
The survey was sent to 490 physicians, of whom 88 responded. For minimal residual disease assessment after 2 years of immunotherapy, PET-scan is prescribed by 92% of respondents and cerebral MRI by 59%. In the event of complete response after 2 years of treatment, 83% of physicians stop prescribing pembrolizumab and 70% discontinue nivolumab. In the event of partial response, 88% of respondents continue immunotherapy. In this case, only 33% use a complementary locoregional treatment such as radiotherapy.
Conclusion |
Our survey highlights a pronounced tendency to stop immunotherapy in the event of complete oncological response. In the event of partial morphologic response, on the other hand, there is a tendency to continue immunotherapy. However, the use of locoregional treatments remains more heterogeneous.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Carcinome pulmonaire non à petites cellules, Inhibiteurs des points de contrôle immunitaire, Enquêtes et questionnaires, Durée du traitement, Immunothérapie
Keywords : Non-small-cell lung carcinoma, Immune checkpoint inhibitors, Surveys and questionnaires, Duration of therapy, Immunotherapy
Plan
Vol 39 - N° 7
P. 578-586 - septembre 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.