Rééducation des dystonies - 12/08/22
Résumé |
Les dystonies appartiennent à la famille des mouvements anormaux involontaires. Les étiologies sont multiples, elles concernent la physiologie du système nerveux central extrapyramidal ; notamment les ganglions de la base ou noyaux gris centraux ou noyaux lenticulaires. Elles peuvent être le symptôme d'une maladie ou une maladie à part entière. Leurs expressions sont donc vastes, focales ou systémiques, évolutives ou non, tout comme leurs thérapeutiques, médicale, chirurgicale, rééducative et bien souvent associées. Le succès de la rééducation dépend de l'étiologie, de l'importance des lésions s'il y en a, de la pertinence des objectifs, mais ici plus qu'ailleurs, de l'analyse clinique du trouble et de l'engagement du patient. La part de la rééducation peut être déterminante dans le traitement, elle sera analytique dans son diagnostic, fonctionnelle dans sa visée. Bien souvent, c'est aussi un comportement plus qu'un geste qu'il faudra corriger. La participation pleine et entière du patient autour d'objectifs précis est requise en étroite collaboration avec le soignant. Nous rappelons les principales circonstances de survenues des dystonies et leurs phénotypies, relevant de la kinésithérapie. Nous utilisons la classification internationale des dystonies en vigueur. Nous développons les approches rééducatives, en particulier pour les dystonies cervicales (DC) ou torticolis spasmodiques (TS) et les crampes de l'écrivain (CE) qui ont fait l'objet des plus nombreuses publications. L'analyse clinique, la technique, la relation thérapeutique, la collaboration interdisciplinaire sont à privilégier dans cette approche rééducative.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Dystonies, Rééducation, Parkinson, Wilson, Cervicales, Crampes de l'écrivain
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