La santé publique mondiale confronte des problèmes émergents et résurgents qui touchent l'ensemble des êtres vivants et leurs écosystèmes. Des nouvelles méthodes et outils épidémiologiques se développent et le besoin de mettre à jour des capacités et habiletés multidimensionnelles (savoir, savoir-faire, savoir-être) en épidémiologie de terrain devient prioritaire.

Cet atelier essayera de repartir des enjeux, besoins et nouveaux challenges des Instituts ou des agences de santé publique en matière d’épidémiologie de terrain en 2020 et pour les 10 prochaines années. À partir d'un constat/diagnostic partagé on pourra définir d’éventuels nouveaux « contours », compétences, champs, disciplines, interfaces…nécessaires ce qui devrait permettre de redéfinir les questions qui seront posées du point de vue de la pratique de terrain en santé publique. Ensuite, on pourra tout à fait faire le lien avec les besoins en formation, notamment, en épidémiologie de terrain.

À la fin de ce World Café, le participant sera en mesure de :

• Identifier les enjeux auxquels sont confrontés les épidémiologistes de terrain dans leur profession ;

• Caractériser les compétences nécessaires aux épidémiologistes de terrain pour exercer leur métier aujourd'hui ;

• Identifier les changements nécessaires (pédagogiques et milieu d'apprentissage) pour mieux préparer les épidémiologistes de terrain aux exigences d'aujourd'hui.

L'utilisation de la technique du World Café permet beaucoup d’échanges entre les participants et présente une perspective très dynamique. Les participants sont divisés par groupe de 10-15 personnes environ. Chaque groupe se réunit autour d'une table où il y a un animateur par table. À chaque table, les participants doivent répondre à une ou deux questions. Les questions sont différentes à chaque table. Après 15 minutes d’échange, les participants changent de table et poursuivent la discussion d'un groupe précédent qui ont eux-mêmes répondu à une question et ainsi de suite. « World café » (wRW9dAvNNzs)

Participants au congrès. Le nombre envisagé est de 60 participants. Il pourrait être différent selon la grandeur des salles et le nombre d'animateurs.

• Colette Gaulin, M.D., M. Sc. Épidémiologiste, ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.

• Bernard Simon Leclerc, Ph. D., Dt. p., Professeur agrégé de clinique, Département de médecine sociale et préventive. École de santé publique de l'Université de Montréal.

• Joseph Catraye, M.D., Ph.D., Bureau d'appui en Santé publique’96, Ouagadougou (Burkina Faso).

• Colette Gaulin, M.D., M. Sc. Épidémiologiste, ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.

• Bernard Simon Leclerc, Ph. D., Dt. p., Professeur agrégé de clinique, Département de médecine sociale et préventive. École de santé publique de l'Université de Montréal.

• Philippe Quénel M.D., Ph.D. Directeur du Laboratoire d’Étude et de Recherche en Environnement et Santé, École des Hautes Études en Santé Publique.

• Martine Dubuc, DMV. Retraitée de la fonction publique, mais a été sous-ministre adjointe au MAPAQ et vice-présidente aux sciences à l'ACIA.

• Nisrine El Amir. Épidémiologiste de terrain, Programme canadien d’épidémiologie de terrain, Agence de la santé publique du Canada.

• Philippe Quénel et Martine Dubuc.

La séance aura la durée d'un bloc thématique de 90 minutes. La technique du World Café est d'abord expliquée aux participants. Ensuite, il y a la formation des groupes et la participation aux différentes tables de discussion. Il est important de conserver 30-45 minutes à la fin pour qu'un représentant de chaque table énonce les réponses aux différentes questions et le rapporte à tout le groupe poursuivant ainsi les échanges.

On suggère que cette technique soit utilisée la dernière journée des conférences. Les gens auront fait connaissance lors des premières journées et je crois que les échanges pourraient être plus productifs.

Distribution des temps des présentations et de la période de discussion selon le nombre d'experts invités.