Traumatismes du rein et de l'uretère - 26/07/22
Résumé |
Les traumatismes rénaux sont fréquents, présents dans 10 % de l'ensemble des traumatismes abdominaux. Le plus souvent liés à un mécanisme fermé, ils résultent d'un choc direct ou d'une décélération brutale. Les signes cliniques les plus fréquents sont l'hématurie et la lombalgie. L'uroscanner est l'examen diagnostique de référence. La classification la plus utilisée est celle de l'American Association for the Surgery of Trauma (AAST). Celle-ci distingue les traumatismes mineurs (grades 1, 2 et 3) des traumatismes majeurs (grades 4 et 5). Le traitement doit être le plus possible conservateur. Certains traumatismes majeurs nécessitent un drainage urinaire, une radioembolisation ou de manière exceptionnelle, une exploration chirurgicale. Les traumatismes urétéraux non iatrogènes sont rares et résultent principalement d'un mécanisme pénétrant. La symptomatologie est pauvre. Le scanner initial peut être complété par une urétéropyélographie rétrograde qui permet de préciser la localisation et l'étendue de la lésion. La prise en charge est variable, allant du simple drainage urinaire à la réparation chirurgicale. La robotique occupe une place croissante au sein des techniques de reconstruction urétérale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Traumatisme rénal, Lésion urétérale, Scanner, Traitement conservateur, Reconstruction
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