Dermatomycoses métropolitaines (hors pityriasis versicolor et atteinte muqueuse) - 06/07/22
Résumé |
Les dermatomycoses sont très fréquentes et affectent tous les milieux socioéconomiques, âges et lieux de vie. Trois groupes de champignons en sont responsables : les dermatophytes, les plus fréquents et toujours pathogènes, sont transmis selon un mode anthropophile (Trichophyton rubrum), zoophile (Microsporum canis) ou tellurique ; les levures sont des agents commensaux des muqueuses génitales féminines et digestives (Candida albicans) ou de la peau (Candida parapsilosis) qui deviennent pathogènes lorsque le terrain du patient leur est favorable ; les moisissures sont des saprophytes environnementaux (Aspergillus sp., Fusarium sp., etc.) qui profitent probablement d'une brèche unguéale pour s'engouffrer. La symptomatologie peut être typique, dans le cas notamment de lésions circinées prurigineuses, mais peut aussi mimer d'autres affections, en particulier dans les lésions unguéales, où les causes sont souvent intriquées. Le diagnostic de certitude par prélèvement mycologique est indispensable avant de démarrer un traitement, en particulier en cas d'onychopathie ou de lésion du cuir chevelu. Les traitements per os sont requis en cas de teigne ou de sycosis, d'atteinte cutanée multiple ou inflammatoire, de lésion plantaire, et pour la majorité des onyxis. Les échecs sont le plus souvent dus à une erreur diagnostique ou à un manque de compliance.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Dermatophytose, Candidose, Onyxis à moisissure, Diagnostic mycologique, Traitement antifongique
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