L'échographie occupe maintenant une place essentielle dans le diagnostic et la surveillance de la pathologie thyroïdienne, loin devant les autres modalités d'imagerie : scintigraphie, tomodensitométrie, imagerie par résonance magnétique et tomographie à émission de positrons. Son rôle dans la prise en charge du nodule est primordial, conforté par la diffusion mondiale des différents systèmes Thyroid Imaging Reporting and Data System qui ont standardisé la technique échographique, la séméiologie, le vocabulaire et le plan du compte rendu. Le score European Thyroid Imaging Reporting and Data System permet de sélectionner les nodules qui doivent bénéficier d'une cytoponction. Dans le cadre des dysthyroïdies, le clinicien peut intégrer les données de l'échodoppler dans ses schémas décisionnels (maladie de Basedow, thyropathies auto-immunes, adénome toxique, hyperthyroïdies iodo-induites). L'apport de l'échographie est également étudié pour les autres pathologies : thyroïdites, dysthyroïdies, goitre, thyroïde post-thérapeutique. La technique et les résultats de la cytoponction sont détaillés. L'échographie interventionnelle et les autres techniques d'imagerie non ultrasonore et non isotopique sont également exposées. Les échographistes radiologues ou cliniciens doivent être au fait de ces évolutions majeures dans l'imagerie thyroïdienne pour participer à l'optimisation de la prise en charge de toutes les thyropathies.