Tumeurs du vagin intraépithéliales et invasives - 23/06/22
Résumé |
Les tumeurs du vagin intraépithéliales et invasives sont rares. La classification des tumeurs intraépithéliales vaginales a été changée en 2014 et on parle maintenant de lésions vaginales intraépithéliales de haut et de bas grades. La majorité des lésions est, par analogie au col de l'utérus, en lien avec la persistance d'infections par les papillomavirus humains (HPV). Les lésions intraépithéliales de bas grade peuvent être surveillées, les lésions de haut grade doivent être traitées de façon conservatrice (laser, résection chirurgicale, traitement médicamenteux). Les cancers du vagin représentent 1 à 2 % des cancers des voies génitales féminines. Ce sont dans 85 % des cas des carcinomes épidermoïdes, les autres histologies sont plus rares. Le principal facteur de risque est la persistance d'une infection à HPV oncogène. Le diagnostic et la stadification sont principalement cliniques, mais peuvent être complétés par une imagerie par résonance magnétique (IRM) et une tomographie par émission de positons couplée à la tomodensitométrie (TEP-TDM). Les traitements dépendent du stade tumoral, de l'âge de la patiente et du type histologique. Pour les petits stades cliniques, la chirurgie est indiquée, pour les stades plus évolués, ce qui correspond à la majorité des cas, c'est la radiochimiothérapie concomitante puis la curiethérapie. Le pronostic de ces cancers dépend essentiellement du stade au diagnostic. La prévention primaire par vaccination HPV semble prometteuse.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Cancer du vagin, Radiothérapie, Curiethérapie, Hystérectomie, Colpectomie, Vulvectomie
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