Aujourd’hui, 82 000 personnes diabétiques utilisent une pompe à insuline (PAI) en France. Les utilisateurs de PAI ont pour spécificité d’être suivis par un prestataire de santé à domicile (PSAD). Ce suivi a un coût économique qui est aujourd’hui discuté par les autorités sanitaires. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer la satisfaction des utilisateurs de PAI au regard des services proposés par leur PSAD. Un questionnaire a été diffusé en ligne par la Fédération française des diabétiques. Les réponses de 1118 utilisateurs de PAI ont été analysées. La satisfaction des personnes diabétiques vis-à-vis de leur PSAD a été évaluée par 12 échelles de Likert (0 : pas du tout satisfait ; 10 : très satisfait). Le score moyen de satisfaction de la population était de 9,0/10 (±1,3). Les répondants étaient 89,0 % à être satisfaits par le nombre de contacts avec l’infirmier de leur PSAD et 11,0 % à ne pas l’être ; 80,1 % des patients déclaraient ne pas avoir besoin de voir leur prestataire pour utiliser correctement leur PAI. Les répondants étaient très largement satisfaits de leur PSAD, alors même que la majorité d’entre eux semblaient ne pas en avoir techniquement besoin. Pour les utilisateurs de PAI, les PSAD sont probablement plus que des « techniciens ».

Today 82,000 people with diabetes use an insulin pump (IP) in France. The specificity of IP users is that they are monitored by a home health care provider (HHCP). This follow-up has an economic cost, which is currently being questioned. The main objective of this study is to evaluate the satisfaction of IP users with the services offered by their HHCP. A questionnaire was distributed online by the FrenchFederation of Diabetics. The responses of 1118 IP users were analyzed. The satisfaction of people with diabetes with their HHCP was assessed using 12 Likert scales (0: not at all satisfied; 10: very satisfied). The average total satisfaction score of the population was 9.0/10 (±1.3). Respondents were 89.0% satisfied with the number of contacts with their HHCP nurse, the remaining 11.0% were not satisfied; 80.1% of patients said they did not need their HHCP to use their IP correctly.