Pseudopolyarthrite rhizomélique et artérite à cellules géantes - 15/06/22


Résumé |
La pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR) et l'artérite à cellules géantes (ACG) peuvent survenir associées ou indépendamment l'une de l'autre chez des sujets âgés de plus de 50 ans. La PPR se manifeste essentiellement par des douleurs inflammatoires des ceintures. L'ACG peut se présenter comme une pathologie artéritique crânienne, avec des céphalées comme signes dominants, ou extracrânienne, pouvant toucher alors l'aorte, les vaisseaux des membres supérieurs ou inférieurs. Les deux pathologies sont associées de façon quasi constante à un syndrome inflammatoire, notamment une élévation de la protéine C réactive. Leur diagnostic différentiel est rendu difficile par le fait que beaucoup de maladies peuvent donner des douleurs diffuses associées à un syndrome inflammatoire. C'était jusqu'à ces dernières années surtout l'exclusion de ces diagnostics différentiels, la corticosensibilité dans la PPR et la biopsie d'artère temporale dans l'ACG, qui permettaient de retenir le diagnostic, mais des examens complémentaires tels que l'échographie des épaules et des hanches dans la PPR et l'échographie des artères temporales ou la tomographie par émission de positons dans l'ACG ont apporté un réel progrès. Le traitement de ces deux pathologies repose sur la corticothérapie, mais à une dose très supérieure dans l'ACG. En cas de corticodépendance, on peut proposer des produits épargneurs de la corticothérapie tels que le méthotrexate ou le tocilizumab (anti-interleukine [IL]-6). De nombreux autres traitements sont en développement, notamment le sarilumab, l'abatacept, des anti-Janus kinase (Jak), l'ustékinumab et le secukinumab.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Pseudopolyarthrite rhizomélique, Artérite à cellules géantes
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