Effects of systemic anti-androgen drugs on the ocular surface - 04/06/22
Effets des médicaments anti-androgènes systémiques sur la surface oculaıre

Summary |
Purpose |
To investigate the effect of systemic anti-androgen drugs on tear function tests and the ocular surface.
Methods |
Sixty-four male subjects were included in this study. Subjects who were on anti-androgen treatment for prostate cancer (Group A, n: 31) and those who had received only surgical treatment for prostate cancer (Group B, n: 17) were recruited from the department of urology. Age-matched subjects who had never received anti-androgen treatment (Group C, n: 16) constituted the control group. Group A was divided into two subgroups according to the number of anti-androgen drugs used (Group A1: one drug, Group A2: two drugs). All cases underwent a complete ocular examination, including tear film break up time (TBUT), corneal and conjunctival staining, Schirmer 1 test, conjunctival impression cytology, and ocular surface disease index (OSDI) questionnaire.
Results |
The mean Schirmer's values were 6.87mm, 11.41mm, and 13.03mm in Groups A, B, and C, respectively (P=0.001). TBUT was 5.45±2.01, 9.85±2.52 and 9.81±1.96seconds in Groups A, B, and C, respectively (P=0.001). Schirmer and TBUT were significantly lower, and corneal staining and OSDI questionnaire scores were higher in Group A compared to groups B and C (P<0.01). Conjunctival impression cytology results according to the Nelson grading system revealed no statistically significant difference between the groups (P=0.422).
Conclusion |
Anti-androgen drugs alter tear function tests, cause increased corneal and conjunctival staining scores and worsen complaints of dry eye in patients with prostate cancer.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
Étudier l’effet des médicaments anti-androgènes utilisés par voie systémique sur les tests de la fonction lacrymale et la surface oculaire.
Méthodes |
Soixante-quatre sujets masculins ont été inclus dans cette étude. Les sujets qui étaient sous traitement anti-androgène pour le cancer de la prostate (groupe A, n : 31) et qui n’ont reçu qu’un traitement chirurgical pour le cancer de la prostate (groupe B, n : 17) ont été recrutés dans le service d’urologie. Les sujets du même âge qui n’avaient jamais reçu de traitement anti-androgène (groupe C, n : 16) constituaient le groupe témoin. Le groupe A a été divisé en deux sous-groupes selon le nombre de médicaments anti-androgènes utilisés (groupe A1 : un médicament, groupe A2 : deux médicaments). Tous les cas ont eu un examen oculaire complet, y compris le temps de rupture du film lacrymal (TBUT), la coloration cornéenne et conjonctivale, le test de Schirmer 1, la cytologie d’empreinte de la conjonctive et l’OSDI.
Résultats |
Les moyennes des tests de Schirmer étaient 6,87mm, 11,41mm et 13,03mm dans les groupes A, B et C, respectivement (p=0,001). Le TBUT était de 5,45±2,01, 9,85±2,52 et 9,81±1,96 secondes dans les groupes A, B et C, respectivement (p=0,001). Schirmer et TBUT étaient significativement plus faibles, la coloration cornéenne et les scores du questionnaire OSDI étaient plus élevés dans le groupe A par rapport aux groupes B et C (p<0,01). Les résultats de cytologie des empreintes conjonctivales selon le système de notation de Nelson n’ont révélé aucune différence statistiquement significative entre les groupes (p=0,422).
Conclusion |
Les médicaments anti-androgènes altèrent les tests de la fonction lacrymale, provoquent une augmentation des scores de coloration cornéenne et conjonctivale et aggravent les plaintes de sécheresse oculaire chez les patients atteints d’un cancer de la prostate.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Anti-androgen, Ocular surface, Dry eye, Prostate cancer
Mots clés : Anti-androgène, Surface oculaire, Sécheresse oculaire, Cancer de la prostate
Plan
Vol 45 - N° 6
P. 619-627 - juin 2022 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.