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Dopage à l’hormone de croissance dans le sport - 26/04/08

Doi : RFL-04-2008-00-401-1773-035X-101019-200803203 

Martial Saugy [1],

Sylvain Giraud [1],

Pierre-Edouard Sottas [1],

Neil Robinson [1]

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Le dopage à l’hormone de croissance (GH) reste un problème majeur dans le sport de haut niveau actuel. Cette hormone est sur la liste des produits interdits de l’AMA. Elle a été introduite dans les interdictions dès que sa forme recombinante a été commercialisée au début des années 90. La majorité des expériences contrôlées effectuées avec des doses supra-physiologiques d’hormone de croissance recombinante n’ont à ce jour pas montré d’effet significatif sur le volume de d’activité physique d’un sportif. Cependant, les saisies, faites notamment par la police ou les autorités douanières de divers pays sur des continents différents, montrent bien l’intérêt encore très actuel pour ce produit par les athlètes de haut niveau. Le haut degré d’identité entre les formes endogène et recombinante de l’hormone fait que la détection de son abus est très difficile. De plus, de par sa sécrétion très pulsatile et une variabilité inter-individuelle très importante, l’approche purement quantitative de sa concentration sérique chez le sportif n’est pas utilisable comme telle. Actuellement, pour la détection du dopage à l’hormone de croissance, deux approches différentes sont proposées par les scientifiques. La première est basée sur la combinaison de plusieurs paramètres spécifiques de la cascade biologique affectée par des applications de l’hormone. Cette approche est appelée l’approche indirecte. La seconde, appelée de manière simplificatrice l’approche directe, consiste à mesurer les différentes formes circulantes de l’hormone par un test immunologique appelé « permissif » ou « pituitaire » et comparer leur quantité globale à celle correspondant à l’hormone de croissance recombinante (r-hGH) correspondant à la molécule de 22Kdalton.

Growth hormone doping in sport

Doping with recombinant growth hormone (GH) has become a major problem in sports during the last 10 to 15 years. This hormone is in the list of forbidden compound in sports since the availability of its recombinant form was improved (beginning of the nineties). This hormone has a fairly good reputation among some athletes, although its effectiveness is still not proven in enhancing the physical performances. Most of the experiences performed with supra-physiological dosage of recombinant HGH did not show any significant effect on the workload of the athlete. Nevertheless, many police seizures the last years showed the very high interest from the top level athlete population for this compound. It can be assumed that the compound is not only used for its potential anabolic effect on the muscle growth, but certainly in combination with other products like androgens, erythropoietin and insulin,

The high degree of identity between the endogenous and the recombinant form of GH makes the detection of doping quite difficult. Beside that, the pulsatility of growth hormone secretion and important inter-individual variability make the quantitative approach non-usable. Nowadays, two different approaches are proposed to overcome this problem. One is based on the combination of several parameters measured in the biological cascade affected by the application of GH. This is called the indirect method of detection. The second called direct method is based on the measurement with immunoassays of the difference between the circulating forms of GH and the recombinant represented by the unique 22kdalton molecule.


Mots clés : GH , dopage , sport , athlète , abus

Keywords: GH , doping , sport , athlete , abuse


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Vol 38 - N° 401

P. 47-53 - avril 2008 Retour au numéro
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