Éjaculation et ses troubles - 01/06/22
Résumé |
Les troubles de l'érection font partie des troubles sexuels les plus fréquents chez l'homme. Ils s'étendent de l'éjaculation prématurée à l'éjaculation retardée, dont le degré extrême est l'anéjaculation, en passant par l'éjaculation rétrograde. La réponse sexuelle est généralement conceptualisée en plusieurs étapes interactives : le désir, l'excitation, orgasme et la résolution. Durant l'activité sexuelle, des niveaux croissants d'excitation sexuelle permettent d'atteindre un seuil déclenchant la réponse éjaculatoire qui typiquement clôt l'épisode sexuel chez l'homme. Si la fonction éjaculatoire est indispensable à la survie de l'espèce, elle ne l'est pas à celle de l'individu. D'un point de vue évolutionniste, on peut penser que l'orgasme couplé à l'éjaculation permet d'assurer au mieux cette perpétuation de l'espèce humaine. Cependant, au cours de l'évolution, l'importance et l'influence des hormones et des phéromones sur le comportement sexuel a diminué. Au contraire, l'importance des récompenses est devenue majeure. Chez l'être humain, le but du comportement sexuel n'est plus le coït vaginal mais la recherche des plaisirs érotiques, et surtout de l'orgasme, procurés par la stimulation du corps et des zones érogènes, c'est pourquoi l'homme module et ralenti généralement son éjaculation. Si au cours de ces dernières années, l'étude des dysfonctions sexuelles s'est plus intéressée à la dysfonction érectile, les connaissances sur les troubles de l'éjaculation ont progressé également, s'appuyant sur l'approche expérimentale, basée sur une organisation structurelle anatomique commune chez les mammifères dont l'homme.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Troubles de l'éjaculation, Étiologie, Épidémiologie, Diagnostic, Traitement médicamenteux, Psychothérapies associées
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